Cette semaine, la Cour internationale de Justice à La Haye examine les implications légales de l’occupation par Israël des territoires palestiniens depuis 1967, avec la participation record de 52 pays témoins
“Pretoria compare les actions d’Israël aux pires aspects de l’apartheid sud-africain devant la Cour internationale de justice”.
Mardi 20 février, Pretoria a déclaré devant la plus haute juridiction de l’ONU que les actions d’Israël dans les territoires palestiniens étaient encore plus graves que celles menées durant l’apartheid en Afrique du Sud. La Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye aux Pays-Bas, tient cette semaine des audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël des territoires palestiniens depuis 1967, avec la participation record de 52 pays appelés à témoigner.
Vusimuzi Madonsela, ambassadeur d’Afrique du Sud aux Pays-Bas, a déclaré : “En tant que Sud-Africains, nous sentons, voyons, entendons et ressentons au plus profond de nous-mêmes les politiques et pratiques discriminatoires inhumaines du régime israélien comme une forme encore plus extrême de l’apartheid institutionnalisé contre les Noirs dans mon pays.”
Il a ajouté : “Il est clair que l’occupation illégale d’Israël est également administrée en violation du crime de l’apartheid (…) elle ne se distingue pas du colonialisme.” Ces audiences sont distinctes d’une affaire portée auprès de la CIJ par l’Afrique du Sud, qui accuse Israël de commettre des actes génocidaires à Gaza. La cour doit encore se prononcer sur ce point, mais a appelé le 26 janvier Israël à prévenir tout éventuel acte de génocide. Elle n’a pas évoqué de cessez-le-feu.
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