Popularité d’Emmanuel Macron : un an après sa réélection le chef de l’état voit sa côte de popularité au plus bas en comparaison avec ces prédécesseurs : Chirac et Mitterrand

En grande difficulté dans les sondages, même si cela n’a jamais vraiment “inquiété” un chef d’État, hors mis dans son entourage, Emmanuel Macron est à l’aube de ce que l’on pourrait qualifier par exagération d’un “zéro pointé”. Il est loin derrière Jacques Chirac et François Mitterrand à la même période de leur réélection. Voilà pourquoi l’Élysée mise désormais sur  “les 100 jours” et la feuille de route qui sera dévoilée par Élisabeth Borne dans le courant de la semaine, pour sortir la tête de l’eau et se donner un peu d’air

Cela ne surprendra personne si l’on dit que le chef de l’État n’est pas au “mieux de sa forme” dans les sondages. Il est à “plusieurs longueurs” de Jacques Chirac et François Mitterand à leur “époque de président”. La popularité d’Emmanuel Macron est au plus bas avec des chiffres qui donnent le vertige comparés à ses prédécesseurs un an après leur réélection, que ce soit François Mitterrand ou encore Jacques Chirac.
 
Seuls 26% des Français se disent “satisfaits” de l’action du chef de l’État, d’après un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. Et le plus surprenant, au vue des différents événements concernant la réforme des retraites, est que l’on pouvait s’attendre à moins. Il convient alors sans doute de relativiser. Depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, il s’agit bien entendu d’un de ses plus bas niveaux. Lui qui se veut “en père protecteur” doit se sentir un peu déçu, si tentait qu’un homme politique de son niveau puisse “s’arrêter à cela”.
. Mais souvenez-vous, en pleine crise des Gilets jaunes, les sondages étaient encore plus catastrophiques. Vous rendez-vous compte, en 2018, le chef de l’État n’était crédité que de 25% d’opinion favorables et de descendre jusqu’à 23% un mois plus tard. Difficile d’imaginer qu’avec de telle pourcentage, les choses seraient comme avant. Et pourtant, il n’en est rien, ce qui laisse penser qu’un sondage, n’est qu’un sondage qui exprime une valeur au jour j mais pas sur le fond.

La réforme des retraites ne passe toujours pas

Le doute s’installe envers le président de la République puis 71 % ne lui font pas/plus confiance. Dans ce fort pourcentage ont compte également 41% d’entre eux qui ne “lui font plus du tout confiance”. Mais là encore ce n’est pas le pire score du chef de l’État qui a déjà “fait moins bien” en 2018, puisque plus d’un français sur deux soit environ 51% affirmait ne pas lui faire du tout confiance.
Au regard du bain de foule particulièrement agité du président en Alsace mercredi et de l’accueil qu’il lui a été réservé, entre sifflets et quolibets avec des nuances faibles d’encouragement est à l’image du ressentit envers celui qui gouverne le pays.
 
Ces derniers mois de contestation un peu partout en France et qui s’exprimait dans la rue ou ailleurs avec parfois des affrontements d’une grande intensité ont eu raison de l’empathie des français pour leur président. Sans oublier la promulgation express de la réforme des retraites qui ressemblait plus à “courage fuyons” plutôt qu’un acte consentie par tous.
 
Près de 7 Français sur 10 se disent toujours opposés au report de l’âge de départ à 64 ans, d’après les différents sondages. Mais si les sondages sont là pour poser des résultats, il ne semblait pas réellement nécessaire. Toucher aux acquis sociaux, même si cela est nécessaire de la faire, reste un défis.

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