Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a émis une alerte concernant le risque élevé d’allergie aux pollens de graminées en ce week-end de Pentecôte, en raison des conditions météorologiques favorables à leur prolifération.
Selon le dernier bulletin publié vendredi par le RNSA, presque l’ensemble de l’Hexagone est touché par une vague de pollens de graminées, avec 90 départements placés en alerte rouge. Seule la région du nord-ouest présente un risque d’allergie de niveau moyen.
Face à cette situation, il est important de prendre des précautions pour limiter les symptômes allergiques. Les personnes sensibles aux pollens de graminées sont invitées à rester informées des prévisions polliniques et à suivre les recommandations de leur médecin ou allergologue.
Le beau temps, « l’ennemi du bien »
Le RNSA souligne que le beau temps contribue à la prolifération des pollens de graminées, ce qui explique leur présence accrue en cette période. Ces pollens peuvent déclencher des réactions allergiques telles que des éternuements, des démangeaisons, une congestion nasale et des irritations oculaires chez les personnes allergiques.
Il est recommandé aux personnes allergiques de limiter leurs activités en extérieur, surtout pendant les périodes de forte concentration de pollens, généralement en milieu de journée. Il est également conseillé de garder les fenêtres fermées, d’utiliser des filtres à pollen dans les habitations et de se laver les cheveux et le visage après une exposition extérieure.
En cas de symptômes persistants ou sévères, il est recommandé de consulter un professionnel de santé. Des traitements médicaux tels que des antihistaminiques ou des corticoïdes peuvent être prescrits pour soulager les symptômes allergiques.
La vague de pollens de graminées continue de frapper la France avec 90 départements placés en alerte rouge, tandis que les six autres départements de l’ouest du pays sont en alerte jaune, indiquant un risque « moyen » d’allergie aux graminées. Les départements du Finistère, du Morbihan, de l’Ille-et-Vilaine, de la Mayenne, de la Sarthe et de l’Orne sont relativement épargnés par cette situation.
La région parisienne, qui est touchée depuis près d’une semaine, ne sera pas épargnée non plus ce lundi. Selon le réseau de surveillance, les concentrations de pollen resteront élevées au moins jusqu’au milieu de l’après-midi.
La cause de cette situation est la météo favorable des derniers jours, qui favorise la prolifération des pollens de graminées. Les conditions météorologiques printanières contribuent à l’émission et à la dispersion des pollens dans l’air. Seules de rares averses orageuses pourront apporter un répit temporaire aux personnes allergiques, en plaquant les pollens au sol.
En ce qui concerne les autres types de pollens, les niveaux sont moins élevés. Le risque d’allergie reste faible à localement moyen pour les pollens de chêne, et faible pour les pollens de plantain, d’oseille et d’orties, selon le réseau de surveillance.
Si vous vous trouvez sur la côte en profitant du soleil méditerranéen, soyez attentif aux pollens de parétaires, une plante vivace qui prolifère dans la région, ainsi qu’aux pollens d’oliviers. Les deux types de pollens sont placés en alerte de niveau moyen à élevé.
Pour les personnes souffrant d’allergies, il faudra attendre quelques averses pour connaître un répit temporaire aux symptômes irritants pour le nez et la gorge.
Il est important de rappeler que les graminées sont des plantes herbacées que l’on observe souvent le long des routes, dans les champs ou parfois même sur les ronds-points. Parmi les variétés les plus allergènes, on trouve la fléole, l’ivraie, le dactyle, la fétuque, la flouve, le seigle, l’avoine et le blé. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) souligne que les pollens de graminées possèdent un fort potentiel allergène, provoquant chez les personnes allergiques de nombreux symptômes tels que des irritations oculaires, des congestions nasales et parfois même des troubles respiratoires.
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