Une expertise menée par un groupe de scientifiques a révélé que le bébé de la passagère blessée dans l’affaire Palmade avait perdu la vie avant même que l’accouchement puisse avoir lieu. Cette découverte constitue un nouveau tournant dans cette affaire
Selon les informations obtenues par H24 MEDIA de sources concordantes, confirmant un rapport du Parisien, cette expertise, datée du début du mois d’août, indique que le bébé, qui aurait dû naître trois mois après l’accident provoqué par l’humoriste Pierre Palmade, était déjà décédé avant l’accouchement.
Pierre Palmade fait actuellement l’objet d’une mise en examen pour homicide et blessures involontaires dans cette affaire. Cette nouvelle révélation pourrait signifier que les charges d’homicide involontaire qui pesaient contre lui, en théorie, ne pourraient plus être maintenues. Il convient de rappeler que la loi ne considère pas un fœtus comme un être vivant.
Cependant, ces conclusions pourraient faire l’objet d’une demande de contre-expertise de la part des parties impliquées dans l’affaire, notamment les passagers blessés. L’avocat des passagers blessés, Mourad Battikh, a déclaré ne pas avoir été informé de ce rapport d’expertise et a déclaré : « Nous allons en prendre connaissance et nous réservons le droit de demander une contre-expertise. »
L’enfant aurait dû naître le 14 mai 2023, mais l’accident, survenu le 10 février, a bouleversé le véhicule transportant sa mère enceinte, ainsi que le beau-frère et le neveu de cette dernière. L’enfant est né par césarienne le soir de l’accident, et bien que des tentatives de réanimation cardio-respiratoire aient été entreprises pendant une demi-heure, l’expertise indique que l’enfant était déjà décédé à ce moment-là, succombant aux conséquences du choc causé par l’accident alors qu’il était encore dans l’utérus.
Pierre Palmade, sous contrôle judiciaire depuis le début du mois de juin, est interdit de conduire, de contacter les victimes de l’accident ou de quitter la France. Il est également tenu de suivre un traitement pour son addiction aux stupéfiants et a sollicité une prise en charge par le service d’addictologie de l’hôpital de Bordeaux le 30 juin.
À ce stade, deux options sont envisageables : soit la défense de Pierre Palmade demandera sa démise en examen, soit la juge d’instruction requalifiera les faits à la fin de l’instruction. Selon une source proche de l’enquête, la seconde option est actuellement privilégiée.
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