Perpignan : Un enfant de 7 ans, portant des marques de gelures, retrouvé sans vie dans un appartement

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Une enquête a été lancée, incluant l’incrimination de « meurtre sur un mineur de moins de 15 ans ». Le parquet a confirmé la mise en garde à vue du père et de l’oncle de l’enfant

Le jeudi 14 septembre, le corps sans vie d’un enfant de 7 ans, portant des signes de congélation, a été découvert dans un appartement à Perpignan, selon des sources du parquet de la ville et des sources policières, rapportent franceinfo et France Télévisions. Une enquête a été immédiatement ouverte, notamment pour « meurtre sur mineur de moins de 15 ans », et deux individus ont été placés en garde à vue.

La macabre découverte a été précédée d’un appel aux pompes funèbres jeudi, émanant d’un homme cherchant à savoir comment organiser l’inhumation de l’enfant en solitaire. Les pompes funèbres ont alerté la police, qui s’est rendue à l’appartement du père de famille. Sur les lieux, après avoir forcé l’entrée à l’aide d’un bélier, les autorités ont trouvé le père de l’enfant, apparemment ligoté pour simuler une agression. Le corps du petit garçon a été découvert dans la baignoire de la salle de bains, présentant des indices suggérant une possible congélation, d’après plusieurs sources concordantes et confirmé par https://www.https://www.www.h24media.com/.com.

Les deux sœurs de la victime, âgées de deux et trois ans, ont été hospitalisées, présentant elles aussi des traces de multiples traumatismes, indique le parquet.

Les deux hommes impliqués dans cette affaire, âgés de 28 et 33 ans, membres de la famille, ont été placés en garde à vue jeudi, comme confirmé par le parquet. Ils ont déjà été condamnés par le passé. Le père de l’enfant était déjà connu pour des violences intrafamiliales, selon une source policière relayée par https://www.https://www.www.h24media.com/.com. L’autre individu est le frère du père, d’après la même source.

L’enquête, qui inclut également des chefs d’accusation de « tentative de meurtre », « violences sur mineures de moins de 15 ans par ascendant », « recel de cadavre », « faux et usage de faux » et « séquestration », a été confiée à la police judiciaire de Perpignan et à la brigade criminelle du commissariat de la ville, précise le parquet.

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