Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, confirme son maintien en fonction malgré l’ouverture d’une enquête sur des allégations de « trafic d’influence et corruption » visant son épouse

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La semaine dernière, le Premier ministre espagnol a surpris son pays en mettant en jeu sa démission suite à l’annonce d’une enquête préliminaire pour trafic d’influence et corruption visant son épouse, émanant d’un tribunal madrilène. L’attente était grande autour de sa déclaration

Ce lundi 29 avril, Pedro Sánchez a annoncé qu’il restait en poste malgré cette enquête, dénonçant une campagne de diffamation. Il a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu et a déclaré qu’il continuait à diriger la présidence grâce à la mobilisation en sa faveur.

Il a également partagé ses réflexions des derniers jours sur son maintien à la tête du gouvernement, affirmant que permettre les attaques contre des innocents ou la substitution de mensonges au débat n’en valait pas la peine. Il a mis en garde contre l’impact sur la société espagnole, soulignant la nécessité de réfléchir à quel type de société ils souhaitaient être.

Pedro Sánchez a également souligné que cette enquête ne concernait pas seulement le destin d’un leader, mais la direction de toute la société. Il a insisté sur la contamination de la vie publique par la calomnie, appelant à une réflexion profonde.

Après l’annonce de l’enquête, le Premier ministre avait pris cinq jours pour réfléchir à son avenir politique, exprimant son besoin de prendre du recul et de méditer sur la question de continuer à diriger le gouvernement ou de renoncer à cette responsabilité.

L’enquête préliminaire, lancée le 16 avril, cible son épouse et a été initiée suite à une plainte de l’association « Manos limpias » (Mains propres), réputée proche de l’extrême droite.

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