Quatre otages israéliens du Hamas ont été libérés dans la bande de Gaza, a annoncé Israël le samedi 8 juin
Le Hamas rapporte que l’opération de libération a causé la mort de plus de 270 personnes. La libération des otages a suscité à la fois des réactions de joie et de critiques. Après l’annonce de la libération des otages le samedi 8 juin, plusieurs personnalités, dont le vice-président de la Commission européenne Josep Borrell, ont exprimé leur désaccord avec les conditions de cette libération.
L’armée israélienne, qui a mené l’opération, a qualifié celle-ci de « difficile ». Selon le ministère de la Santé du Hamas, elle a entraîné la mort d’au moins 274 personnes. Les otages ont été libérés dans le camp de réfugiés de Nousseirat. Âgés de 22, 26, 27 et 41 ans, ils avaient été enlevés lors d’une attaque du Hamas sur le site du festival de musique Nova, déclenchant ainsi les hostilités.
Le chef de la diplomatie de l’UE a exprimé son soulagement pour la libération des otages, mais a également dénoncé le nombre élevé de civils tués. Le secrétaire général de l’ONU a appelé à mettre fin au bain de sang. La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens a salué la libération des otages tout en regrettant les pertes civiles importantes.
L’opération israélienne visait à montrer la détermination d’Israël face au terrorisme, pour celles et ceux qui avaient des doutes, selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Le Forum des familles d’otages a salué cette libération et appelé à la libération des autres otages. Le Hamas a réagi en condamnant les pertes civiles causées par l’opération.
Les otages ont été transférés dans un centre médical près de Tel-Aviv et sont décrits comme étant en bonne santé. Des vidéos des retrouvailles émouvantes ont circulé sur les réseaux sociaux. De nouveaux bombardements ont eu lieu le dimanche suivant dans la bande de Gaza, causant la mort de quatre membres d’une même famille. Des efforts diplomatiques sont en cours pour obtenir une trêve, avec la visite prochaine du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Israël, en Égypte, au Qatar et en Jordanie.