Attaques coordonnées contre les prisons : incendies, menaces et revendications d’un mystérieux groupe
Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs actions ciblées ont visé des établissements pénitentiaires et du personnel en France. Un groupe se revendiquant de la “Défense des droits des prisonniers français” (DDPF) a revendiqué ces actes, dans un climat de tension croissante autour des politiques carcérales.
Incendies à Tarascon et en Seine-et-Marne
À Tarascon (Bouches-du-Rhône), trois véhicules ont été incendiés vers 5h20 du matin sur un parking sécurisé et réservé au personnel du centre de détention. Aucun suspect n’a pu être identifié à ce stade, les caméras de vidéosurveillance n’ayant rien révélé de concluant, selon une source policière. Sur place, aucune inscription n’a été retrouvée.
La même nuit, un autre incendie s’est déclenché dans le hall d’un immeuble à Villenoy, près du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne). Le bâtiment abrite une surveillante de prison. Cette fois, le sigle “DDPF” — pour “Défense des droits des prisonniers français” — a été peint sur un mur. Il s’agit de la signature retrouvée sur plusieurs autres sites attaqués ces derniers jours.
Une menace qui se propage
Le groupe DDPF, inconnu jusqu’à récemment des services de renseignement, a fait son apparition sur la messagerie cryptée Telegram. “Nous ne sommes pas des terroristes, mais des défenseurs des droits de l’homme dans les prisons”, y écrit-il, tout en diffusant des messages menaçants à l’égard de l’administration pénitentiaire et des vidéos de revendication.
D’autres incidents similaires ont été signalés : à Aix-Luynes, le véhicule d’un représentant syndical pénitentiaire a été incendié devant son domicile. À Agen, Toulon et Nanterre, des centres pénitentiaires ont été visés par des tirs ou des incendies ces derniers jours.
L’État réagit : enquête antiterroriste ouverte
Face à cette série d’attaques coordonnées, Gérald Darmanin a dénoncé sur Europe 1 une tentative de “déstabilisation de l’État”. Le ministre de la Justice lie ces actions à la politique de fermeté engagée contre le narcobanditisme et les trafics en détention : “On commande encore des assassinats depuis les cellules, on blanchit de l’argent, on menace magistrats et surveillants”, a-t-il martelé, évoquant aussi l’évasion spectaculaire de Mohamed Amra.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) a été saisi de l’affaire. Une enquête a été ouverte pour “association de malfaiteurs terroriste” et “tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste”. Les premiers éléments suggèrent une coordination planifiée, en réaction aux mesures de durcissement des conditions de détention dans les établissements les plus sensibles.
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