L’Elysée communique également sur le déploiement de 480 gendarmes mobiles supplémentaires qui seront envoyés sur place dans les heures à venir
Emmanuel Macron a choisi de ne pas prolonger l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie, en place depuis une douzaine de jours, comme l’a annoncé l’Elysée dans un communiqué à minuit lundi 27 mai. Il prendra fin à 5 heures du matin le mardi 28 mai dans l’archipel (soit lundi à 20 heures à Paris). Selon l’Elysée, « la situation s’améliore ».
Le président de la République a pris cette décision « afin de faciliter les réunions des différentes factions du FLNKS et les déplacements des élus ou des responsables capables de demander la levée des barrages ». Il souligne que la levée des barrages « est un préalable à l’ouverture de négociations concrètes et sérieuses ».
Emmanuel Macron réaffirme « sa confiance dans la capacité des élus à restaurer le dialogue ». Il rappelle le processus de désescalade qu’il a proposé aux élus calédoniens. De plus, dans les heures à venir, sept unités de forces mobiles supplémentaires, soit 480 gendarmes mobiles, seront envoyées en Nouvelle-Calédonie. Au total, plus de 3 500 forces de l’ordre seront déployées sur place.
Enfin, Emmanuel Macron exprime « son soutien aux victimes des violences et aux familles des personnes décédées, notamment les deux gendarmes tués dans l’exercice de leurs fonctions ». Le président appelle les Calédoniens et leurs représentants à « renouer le dialogue ». Le communiqué conclut en indiquant que « la mission de médiation et de facilitation présente à Nouméa est prête à travailler avec les élus pour parvenir à un accord global ».