Le 23 mai à Nouméa, devant les élus de l’archipel, le président Emmanuel Macron a déclaré que « l’apaisement » ne peut se faire en revenant sur les résultats des trois référendums organisés récemment en Nouvelle-Calédonie
Plus d’une semaine après le début des émeutes, il s’est rendu sur place pour plaider en faveur d’un « apaisement constructif ». Il a souligné que la recherche d’une solution politique doit respecter le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République, tel qu’acté par les référendums
« L’apaisement ne peut signifier un retour en arrière ni le non-respect de l’expression populaire déjà exprimée, » a insisté Macron.
Face aux élus et représentants locaux, il a ajouté que « l’apaisement ne peut consister à nier les progrès déjà réalisés ». Malgré les émeutes, Macron a souligné la nécessité de réunir toutes les parties prenantes pour dialoguer.
Concernant l’état d’urgence, Macron a exprimé des réserves quant à une prolongation au-delà du 27 mai, qui nécessiterait une loi. Il a cependant précisé que les forces de sécurité resteront déployées aussi longtemps que nécessaire, même pendant les Jeux olympiques de Paris.
Le président a insisté sur l’importance du dialogue pour résoudre la crise et a affirmé que l’état d’urgence ne sera levé que lorsque toutes les parties prendront leurs responsabilités en levant les barrages, une situation qui n’était pas encore résolue au moment de son discours.
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