Nouveau remaniement gouvernemental : Découvrez les nouvelles arrivées et les départs au sein du gouvernement d’Élisabeth Borne !

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Jeudi, les contours de la nouvelle équipe gouvernementale ont été dévoilés au compte-gouttes, avec certaines informations provenant directement des ministres eux-mêmes. Enfin, en début de soirée, un communiqué officiel de l’Élysée a officialisé la composition finale

Après des semaines de spéculations et d’atermoiements, le remaniement a finalement été officialisé le jeudi 20 juillet, par un sobre communiqué de l’Élysée. Confirmée comme Première ministre par Emmanuel Macron dès le lundi précédent, Élisabeth Borne s’entoure désormais d’une équipe légèrement remaniée.

Dans les détails, huit ministres, dont ceux de la Santé et de l’Éducation nationale, quittent leurs fonctions, tandis que huit nouvelles personnalités font leur entrée, parmi lesquelles un nombre conséquent de députés de la majorité. D’autres membres actuels du gouvernement voient leur portefeuille changer. H24 vous résume les faits marquants de ce remaniement.

Les nouveaux venus au gouvernement incluent Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne et ex-directeur de l’agence régionale de santé d’Île-de-France, qui est nommé ministre de la Santé et de la Prévention. Aurore Bergé, à la tête des députés Renaissance, devient ministre des Solidarités et des Familles, concrétisant ainsi ses ambitions gouvernementales qu’elle n’a jamais cachées. Elle n’est pas la seule parlementaire à faire son entrée au gouvernement.

Thomas Cazenave, député Renaissance de Gironde, est nommé à Bercy comme ministre délégué chargé des Comptes publics. Sabrina Agresti-Roubache, députée des Bouches-du-Rhône et proche du couple Macron, est nommée secrétaire d’État chargée de la Ville, tandis que Patrice Vergriete, maire divers gauche de Dunkerque, devient ministre délégué chargé du Logement. Philippe Vigier, député MoDem d’Eure-et-Loir, est nommé ministre délégué chargé des Outre-Mer. Prisca Thevenot, porte-parole du groupe Renaissance et députée des Hauts-de-Seine, est nommée secrétaire d’État en charge de la Jeunesse et du Service national universel. Fadila Khattabi, présidente Renaissance de la commission des affaires sociales, devient ministre déléguée en charge des Personnes handicapées.

Quant aux changements de poste, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, est nommé ministre de l’Éducation nationale. Jeune trentenaire, chouchou d’Emmanuel Macron, il connaît déjà la maison pour avoir été secrétaire d’État à la Jeunesse et au Service national universel auprès de Jean-Michel Blanquer. Bérangère Couillard, secrétaire d’État à l’Écologie, devient ministre déléguée en charge de l’Égalité femmes-hommes et de la Lutte contre les discriminations. Elle est remplacée par Sarah El Haïry, jusqu’ici secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, qui devient secrétaire d’État chargée de la Biodiversité.

D’un autre côté, certains quittent le gouvernement. Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, qui n’a pas réussi à convaincre au sein de la majorité, notamment en raison de son manque d’incarnation et d’une politique ambitieuse sur la mixité sociale et le harcèlement scolaire, quitte son poste. L’urgentiste François Braun, ministre de la Santé, est également remercié.

Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire, qui avait effectué un retour au gouvernement l’année précédente, est cette fois-ci écartée. Son image en macronie avait été ternie par ses photos dans Playboy en pleine crise des retraites, ainsi que par son implication dans le scandale du fonds Marianne.

D’autres membres du gouvernement quittent également leurs fonctions : Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités et ancien directeur général de la Croix-Rouge, Olivier Klein, ministre du Logement, Jean-François Carenco, ministre délégué chargé des Outre-Mer, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées (membre du MoDem), et Isabelle Rome, ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes.

Une parité homme/femme bien équilibrée

En ce qui concerne la parité, le nouveau gouvernement compte 21 femmes et 20 hommes parmi ses 41 membres, en incluant la Première ministre, Élisabeth Borne. L’équilibre est proche de celui de l’équipe précédente, composée de 21 hommes et 20 femmes. Toutefois, en observant de plus près, les ministres femmes restent toujours moins nombreuses que les hommes.

Dans ce nouveau gouvernement, il y a dix ministres de plein exercice masculins contre six femmes (contre 11 hommes et cinq femmes dans l’équipe précédente). Par ailleurs, une seule femme occupe toujours un ministère régalien sur cinq, en l’occurrence Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Les ministres délégués comptent toujours neuf hommes et six femmes. Pour atteindre une parité numérique, l’exécutif mise donc sur les secrétaires d’État, avec huit femmes contre un seul homme.

Pas de changement dans les “équilibres politiques”

Concernant les équilibres politiques, ce remaniement n’apporte pas de changements majeurs. L’ouverture du gouvernement est incarnée essentiellement par le maire divers gauche de Dunkerque, Patrice Vergriete, qui rejoint l’équipe en tant que ministre du Logement. Le MoDem de François Bayrou conserve quatre membres au gouvernement : Marc Fesneau (Agriculture), Jean-Noël Barrot (Transition numérique), Sarah El Haïry (Biodiversité), et Philippe Vigier (Outre-Mer), qui remplace Geneviève Darrieussecq, mais à un autre ministère.

Horizons, le parti d’Édouard Philippe, conserve ses deux ministres, avec Christophe Béchu à la Transition écologique et Agnès Firmin Le Bodo, toujours chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé. Les membres du parti Renaissance restent majoritaires avec 21 ministres ou secrétaires d’État dans le nouveau gouvernement.

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