Son avocate dénonce les allégations comme étant “fallacieuses”

Des actrices, qui prétendent avoir vu leur carrière entravée et n’avoir trouvé aucun soutien auprès de leurs agents, à qui elles se sont parfois confiées, décrivent un schéma similaire : des invitations chez le producteur, des tentatives de séduction, des cadeaux de chocolats, suivis d’agressions.

Dans Elle, Me Laffont rejette ces accusations comme étant “mensongères, attribuant à son client des comportements qu’il désapprouve et qui lui sont totalement étrangers. (Alain Sarde) les nie catégoriquement et affirme n’avoir jamais fait preuve de violence ou de contrainte dans ses relations avec les femmes, soulignant que leur consentement a toujours été primordial pour lui”, ajoute son avocate.

Dans une autre affaire, le producteur avait été mis en examen pour “viol” en 1997, dans le cadre d’une affaire de proxénétisme impliquant des personnalités politiques, artistiques et sportives en France et à l’étranger. Il avait bénéficié d’un non-lieu près de deux ans après avoir été accusé par deux jeunes femmes, entendues comme témoins dans le cadre du démantèlement d’un réseau de prostitution de luxe à Paris.

Alain Sarde a commencé sa carrière cinématographique aux côtés de Jean Yanne avant de collaborer avec Roman Polanski. Il a ensuite produit des films pour André Téchiné, Bertrand Tavernier ou Jean-Luc Godard.

Le 77e Festival de Cannes s’ouvre mardi dans un climat de rumeurs liées à #MeToo, alors que la parole se libère, notamment grâce à l’actrice Judith Godrèche, qui a accusé deux figures du cinéma d’auteur, Benoît Jacquot et Jacques Doillon, de viols.

Cette dernière présentera mercredi un court-métrage, “Moi aussi”, réalisé en collaboration avec un millier de victimes de violences sexuelles ayant répondu à son appel.