NANCY : Fermeture indéterminée des Thermes en raison d’une mauvaise qualité de l’eau

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Cures Thermales de Nancy confrontées à des problèmes d’eau : Fermeture précoce pour assurer la qualité

Les Cures Thermales de Nancy, inaugurées mi-juillet, sont contraintes de fermer leurs portes dès ce samedi en raison de difficultés persistantes liées au maintien de la qualité de l’eau. Ces problèmes ont également été à l’origine du retard de l’inauguration initiale.

L’exploitant du site, ValVital, a annoncé la fermeture indéterminée de cette section de l’ensemble Nancy Thermal, suite aux « difficultés récurrentes » rencontrées pour garantir la conformité des postes de soins individuels au sein des cures thermales. Cette décision fait suite à une recommandation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et permettra de mettre en place un plan d’actions complet visant à assurer la qualité des eaux et à maintenir tous les soins prescrits par les médecins thermaux.

Cela reste un très bel ouvrage d’art, reste à examiner les insuffisances identifiées

Concrètement, une opération de maintenance sera effectuée sur les réseaux d’eau, selon Bernard Riac, PDG de ValVital. Face à ces difficultés récurrentes, un conseil d’administration extraordinaire de Grand Nancy Thermal Développement a été convoqué pour examiner les insuffisances identifiées et les solutions envisagées pour garantir à long terme la qualité des eaux.

L’ouverture des cures avait déjà été retardée de deux mois en raison d’un problème de conformité de l’eau. À ce jour, environ 235 curistes ont pu bénéficier d’une cure complète, tandis que les soins de 500 autres ont été interrompus. La fermeture du site touchera plus de 1000 personnes le mois prochain. Des solutions alternatives seront proposées individuellement, et des démarches pourraient être entreprises auprès de la Sécurité sociale pour envisager d’autres établissements de ValVital spécialisés en rhumatologie, similaire à Nancy.

Le complexe Nancy Thermal, qui a ouvert ses portes en avril après quatre ans de travaux et un investissement majeur de près de 100 millions d’euros, fait face à ce défi inattendu pour assurer la qualité et la continuité des traitements offerts.

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