Un premier cas du variant clade 1b du virus mpox détecté en France : ce que l’on sait
Un premier cas humain du sous-variant clade 1b du virus mpox, également appelé variole du singe, a été identifié en France, selon un communiqué publié le lundi 6 janvier par le ministère de la Santé. Ce cas, inédit sur le territoire national, concerne une femme hospitalisée à Rennes, en Bretagne. La patiente n’a pas voyagé en Afrique centrale, région où ce variant circule activement depuis plusieurs mois. Toutefois, elle a été en contact avec deux personnes récemment revenues de cette zone. Des investigations sont en cours pour déterminer l’origine de la contamination et identifier les contacts à risque.
Un variant plus contagieux et détecté dans d’autres pays
Ce sous-variant clade 1b, considéré comme plus contagieux et associé à un taux de létalité plus élevé, est également à l’origine de cas détectés en Suède, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Belgique depuis l’été 2024. Contrairement aux souches précédentes, qui provoquaient des lésions localisées, ce variant se caractérise par des éruptions cutanées sur l’ensemble du corps.
Une épidémie mondiale qui inquiète depuis 2022
Le mpox est une maladie virale transmissible de l’animal à l’homme, mais également par contact physique étroit avec une personne infectée. En 2022, une épidémie mondiale liée au clade 2 avait déjà touché des pays où la maladie n’était pas endémique.
Vaccination et mesures de prévention
En France, les autorités sanitaires rappellent que 215 cas de mpox ont été signalés en 2024 et insistent sur l’importance de la vaccination, notamment pour les populations ciblées : hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, travailleurs du sexe, et personnes trans avec partenaires multiples. Les recommandations vaccinales incluent désormais une dose de rappel pour les personnes déjà vaccinées.
Malgré ce nouveau cas, les autorités considèrent que le risque d’infection par le clade 1b pour la population générale reste faible en France et en Europe, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). La détection de ce variant ne modifie pas, à ce stade, la stratégie de réponse sanitaire.