Près de dix jours se sont écoulés depuis la découverte d’ossements à proximité de la zone où le garçon avait disparu en juillet dernier. Les enquêteurs poursuivent leurs recherches au Haut-Vernet, et l’accès à cet endroit demeure toujours restreint

Lundi 8 avril, une centaine de gendarmes restent mobilisés au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à la recherche de nouveaux indices pouvant éclaircir les circonstances du décès du petit Émile, le jeune garçon disparu en juillet dernier, dont une partie des ossements et des vêtements ont été découverts il y a environ dix jours.

Le dispositif de recherche comprend des spécialistes de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale), ainsi que des chiens et des drones. L’arrêté municipal interdisant l’accès au Haut-Vernet a été prolongé jusqu’au 15 avril, et l’accès à la commune reste interdit depuis le dimanche 31 mars.

Les ossements ont été découverts le samedi 30 mars, suivis par les vêtements retrouvés le lundi 1er avril. Bien que ces découvertes aient confirmé le décès du jeune enfant de deux ans et demi, les analyses scientifiques n’ont pas permis de privilégier une piste spécifique, selon le procureur de la République d’Aix-en-Provence. Les vêtements ont été envoyés à l’IRCGN pour analyse, mais les résultats ne sont pas encore disponibles.

Une unité du deuxième régiment étranger de génie de Saint-Christol se déploie au Haut-Vernet pour l’affaire du petit Émile

Depuis ce lundi matin, une unité du deuxième régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse) a été déployée au hameau du Haut-Vernet dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile, selon les informations recueillies par H24 MEDIA.

Composé d’une dizaine de légionnaires spécialisés dans la fouille opérationnelle, ce groupe se chargera, dans les prochains jours, de mener des recherches minutieuses dans des zones spécifiques et délimitées afin de retrouver d’éventuels ossements du petit garçon, précise une source proche des opérations sur place.