Pour éclaircir les nombreux points d’ombre, les enquêteurs cartographient les lieux où les ossements du petit Emile ont été trouvés. Cette cartographie est réalisée numériquement à l’aide de trois drones précisément positionnés, équipés de capteurs spécifiques permettant de détecter des éléments invisibles à l’œil nu. Selon un responsable de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), l’objectif initial est de fixer la scène et de maintenir les indices dans les meilleures conditions, afin de garantir leur remplacement ultérieur. Par la suite, la zone sera reconstituée en 3D et en 2D.

À cet effet, des drones multispectraux sont utilisés pour effectuer une cartographie détaillée de toute la scène en prenant des clichés, permettant ensuite de la reconstruire en 3D et en 2D. En pratique, ces drones permettent de localiser précisément les indices collectés dans la zone de recherche, même dans des terrains très accidentés.

Le lieutenant Aurélien X, chef de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, affirme que l’IRCGN “demeurera sur place aussi longtemps que nécessaire” au Haut-Vernet. “Nous resterons jusqu’à ce que tous les indices aient été recueillis.”

Grâce à cette démarche, les enquêteurs seront en mesure de détecter tout changement survenu dans la zone après la cartographie initiale de la scène. Ces changements pourraient résulter des activités de recherche en cours dans la zone, telles que des passages répétés ou des conditions météorologiques défavorables.

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