La Maison Blanche a publiquement accusé l’Iran d’une implication significative dans la planification des attaques des rebelles Houthis, alléguant la fourniture d’équipements militaires sophistiqués et d’une assistance en renseignement

Ces allégations surviennent après qu’un navire chimiquier, le MV Chem Pluto, ait été touché par un drone d’attaque, prétendument tiré depuis l’Iran, au large de l’Inde. Parallèlement, deux pétroliers et un destroyer américain ont été visés par des drones lancés par les Houthis en mer Rouge, selon les informations de l’armée américaine.

Le chimiquier, affilié à Israël selon la firme de sécurité maritime Ambrey, a subi un incendie maîtrisé sans faire de blessé. Tandis que le MV Saibaba, pavillon indien, a émis un appel de détresse après avoir été touché par un drone houthi, et le MV Blaamanen, pavillon norvégien, a également été visé. Simultanément, l’USS Laboon, destroyer américain, a abattu quatre drones d’attaque houthis en mer Rouge.

Ces incidents s’inscrivent dans une série d’attaques de drones et de missiles des Houthis, soutenus par l’Iran, soulignant la tension croissante en mer Rouge. Les États-Unis ont formé une coalition, comprenant la France, pour défendre le trafic maritime dans la région. Malgré les affirmations de l’Iran concernant son soutien politique aux Houthis, les accusations de Washington soulignent une implication plus directe, alimentant les préoccupations géopolitiques dans cette zone stratégique.