Meurtre de Louise en Essonne : Owen L. avoue le crime et son mobile reste flou

Des éléments troublants sur son passé et des liens familiaux sous enquête

Le principal suspect dans l’affaire du meurtre de Louise, une collégienne de 11 ans retrouvée poignardée dans un bois en Essonne, a reconnu les faits ce mercredi matin lors de sa garde à vue. Owen L., un jeune homme de 23 ans, a été interpellé lundi 10 février à Épinay-sur-Orge, dans le quartier où il réside et où Louise fréquentait le collège. Après une enquête de voisinage et une identification sur des images de vidéosurveillance, les enquêteurs ont pu établir qu’il se trouvait à proximité de la victime juste avant sa disparition.

Le corps de Louise avait été retrouvé dans le bois des Templiers, et les premières analyses ont révélé la présence de l’ADN d’Owen L. sur les mains de la victime. De plus, des traces de coupures sur les doigts du suspect ont renforcé les soupçons des enquêteurs. Le jeune homme, initialement silencieux, a fini par avouer être l’auteur du crime, bien que son mobile reste mystérieux. Selon certaines sources, il aurait agi seul, mais l’enquête se poursuit pour comprendre les raisons profondes de ce passage à l’acte.

Un passé trouble et des liens familiaux sous enquête
Owen L. n’était pas inconnu des services de police, ayant été précédemment impliqué dans des faits de vol et de violence. Un de ses voisins a décrit un jeune homme “normal”, mais avec des comportements problématiques. Des témoignages ont également révélé des conflits familiaux, notamment avec sa sœur, qui avait déposé une main courante contre lui pour des violences. Sa petite amie, actuellement en garde à vue, a confirmé qu’il lui avait avoué avoir poignardé quelqu’un, ce qui pourrait le rendre responsable à la fois du crime et de son secret.

L’enquête soulève également des interrogations sur son comportement. Owen L. est décrit comme étant colérique et impulsif, notamment en raison de sa dépendance aux jeux vidéo. Des sources proches du dossier affirment que le jeune homme était connu pour réagir violemment à des frustrations, parfois en menaçant de sortir un couteau. Une expertise psychiatrique est en cours pour tenter de cerner son état mental au moment du crime.

L’ADN retrouvé sur la scène du crime, les contradictions dans ses déclarations et son passé préoccupant dessinent le portrait d’un suspect dont les motivations restent à éclaircir. Tandis que l’enquête continue, les proches d’Owen L. — son père, sa mère et sa petite amie — sont toujours en garde à vue pour non-dénonciation de crime. La famille, en particulier la petite amie, pourrait jouer un rôle clé dans l’élucidation de ce drame.