Le porte-parole du département d’État a insisté sur le fait que Wagner devra rendre des comptes pour ses actions pernicieuses, qui ont semé la destruction sur le continent africain.
Matthew Miller, le porte-parole du département d’État, a révélé mardi que les États-Unis allaient mettre en place de nouvelles mesures cette semaine pour contrer les activités du groupe de mercenaires Wagner en Afrique.
Lors d’une conférence de presse, Matthew Miller, porte-parole du département d’État, a affirmé que les États-Unis allaient prendre des mesures supplémentaires à l’encontre du groupe Wagner, afin de le rendre responsable de ses actions destructrices en Afrique. Bien qu’il n’ait pas fourni de détails spécifiques sur les sanctions envisagées, il a précisé que ces mesures n’étaient pas liées à la récente tentative de mutinerie du chef du groupe en Russie, ni à la guerre en Ukraine.
Le groupe paramilitaire russe Wagner est de plus en plus actif sur le continent africain, notamment au Mali et en République centrafricaine. Initialement prévues en début de semaine, l’annonce des mesures a été reportée par les États-Unis afin d’éviter toute apparence de partialité dans la crise survenue en Russie le week-end dernier. Miller a exhorté les gouvernements africains et d’autres pays à cesser toute coopération avec Wagner, soulignant que partout où le groupe opère, il laisse derrière lui mort et destruction.
La décision du Bélarus d’accueillir Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire, en vertu d’un accord mettant fin à sa rébellion en Russie, a été vivement critiquée par Miller. Il a commenté que cette décision reflétait une fois de plus le fait qu’Alexandre Loukachenko, le dirigeant bélarusse, plaçait les intérêts de Vladimir Poutine et du Kremlin avant ceux de son peuple.
A Lire Dans l’Actualité