Le père, principale suspect a été placé en garde à vue, son état de santé jugé compatible

Un homme de 33 ans, suspecté d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Meaux (Seine-et-Marne) le lundi 25 décembre, a été interpellé et placé en garde à vue à Sevran (Seine-Saint-Denis) dans la matinée, selon nos informations. Bien que souffrant de troubles psychiatriques, son état de santé est jugé compatible avec la garde à vue.

Antécédents de violences conjugales

Le père de famille était déjà connu des forces de l’ordre pour des faits de violences conjugales. En 2019, il avait agressé sa conjointe avec un couteau, mais la procédure avait été classée en raison de la pathologie du mari, considéré comme mentalement déficient et dont le discernement était aboli.

La femme victime de cet acte tragique avait 35 ans, tandis que ses enfants étaient âgés respectivement de 10 ans, 7 ans, 4 ans et 9 mois. Tous ont été tués à l’arme blanche.

Une scène de crime d’une très grande violence, selon le magistrat

Une voisine préoccupée par l’absence de nouvelles a donné l’alerte, déclenchant une intervention des forces de l’ordre. Le père, principal suspect, a été interpellé et hospitalisé en raison de blessures à la main, évoquant des motifs personnels et un état dépressif.

La mobilisation des forces de l’ordre a eu lieu suite à l’inquiétude croissante des proches, alertés par l’absence de réponse de la famille. Des signaux tels que des cris entendus et des stores fermés ont amplifié les préoccupations. La voisine, sans nouvelles depuis dimanche, a découvert du sang sur la poignée de la porte, conduisant à la macabre découverte.

Scène de crime, victimes et interpellation du père

Les corps de la mère, âgée de 35 ans, et de ses enfants de 10 ans, 7 ans, 4 ans, et 9 mois, ont été retrouvés dans leur appartement. L’autopsie prévue à Paris devra déterminer les causes exactes des décès, avec des indications initiales suggérant des coups de couteau d’une grande violence, notamment sur la mère et les deux filles.

Le père, âgé de 30 ans, a été appréhendé à proximité du domicile de son père à Sevran, présentant des blessures à la main. Hospitalisé et placé en garde à vue, il a informellement reconnu son implication, attribuant son acte à son mal-être et à sa dépression, des éléments confirmés par ses antécédents de troubles dépressifs et psychotiques.

Bien que le suspect n’ait pas de casier judiciaire, une procédure de novembre 2019 signalait des violences conjugales avec des coups de couteau sur sa femme enceinte. Cette affaire avait été classée sans suite en raison d’un état mental déficient.

Ouverture d’une enquête et questionnement sur le discernement

Une enquête pour “homicides volontaires sur mineurs de 15 ans” et “homicide volontaire par conjoint” a été ouverte. Les autorités devront déterminer s’il y a eu une altération du discernement au moment des faits, ce qui pourrait influencer la peine encourue, allant de la réclusion criminelle à perpétuité à une mesure de sûreté en cas d’altération complète du discernement.

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