Procès des viols de Mazan : un appel prévu fin 2025 pour les 17 accusés
Le parquet général a annoncé que le procès en appel des 17 accusés des viols de Mazan se tiendra devant la cour d’assises du Gard au dernier quadrimestre de 2025. En parallèle, la condamnation de Dominique Pelicot, responsable de l’agression de son ex-femme, est définitivement entérinée.
Concernant la condamnation de Dominique Pelicot, le parquet a précisé qu’il ne ferait pas appel de la décision le concernant. Ce dernier avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, pour avoir drogué son ex-femme, Gisèle Pelicot, afin de la violer et de la livrer à des dizaines d’inconnus. Ainsi, sa condamnation est désormais définitive dans le cadre du procès des viols de Mazan.
En revanche, le parquet général a décidé d’introduire un appel incident concernant les 17 accusés qui ont fait appel. Ce recours permet de revoir leurs peines, qui pourraient être alourdies ou réduites en appel, tout en maintenant la possibilité d’une peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle. Sans appel incident, les peines n’auraient pas pu être aggravées.
Ces 17 accusés, incarcérés à la fin du procès, restent en prison, mais sous le statut de détention provisoire, puisqu’ils redeviennent présumés innocents en interjetant appel. Ils ont la possibilité de demander une mise en liberté avant le procès en appel, et certains pourraient même se désister de leur appel dans les mois à venir, rendant ainsi leur condamnation définitive.
Les autres accusés ont jusqu’à minuit ce mardi 31 décembre pour faire appel de leur condamnation. Passé ce délai, leurs peines deviendront définitives.
Le parquet a précisé que le procès en appel se tiendra devant la cour d’assises du Gard entre octobre et décembre 2025.
Dominique Pelicot ne fait pas appel de sa condamnation
Me Béatrice Zavarro, l’avocate de Dominique Pelicot, a annoncé que son client ne ferait pas appel de sa condamnation. « Dominique Pelicot ne souhaite pas faire revivre à Madame cette épreuve, les insinuations et accusations qu’elle a dû affronter lors du procès en première instance », a-t-elle expliqué, ajoutant que son client ne souhaitait pas imposer une nouvelle épreuve à la victime.