Un incident impliquant deux bateaux de plaisance d’environ dix mètres chacun s’est produit en fin d’après-midi samedi. Selon la préfecture maritime, tous les occupants des embarcations ont été secourus avec succès
L’accident s’est déroulé peu avant 17 heures, à environ 200 mètres des côtes, au sud du cap Croisette, près de Marseille. Une collision entre deux bateaux de plaisance a engendré au moins 12 blessés le samedi 9 septembre, selon les informations de la préfecture maritime de la Méditerranée, confirmant les détails publiés par La Provence. Parmi les blessés, quatre ont été transportés en urgence absolue, tandis que « huit à neuf » autres, moins gravement atteints, ont été pris en charge en urgence relative.
Une collision impressionnante
Les personnes touchées étaient à bord de deux bateaux d’environ dix mètres de long chacun : une vedette transportant sept personnes et un navire en bois avec 14 personnes, d’après la préfecture maritime. Lors de la collision, certains occupants ont été projetés à la mer. Les autorités affirment que « toutes les personnes à bord des 21 personnes impliquées ont été récupérées », ce qui a permis la levée du dispositif de recherche. Les marins-pompiers de Marseille, la sécurité civile et la police avaient mobilisé près d’une dizaine d’embarcations nautiques et aériennes pour porter secours aux victimes de l’accident.
L’un des bateaux impliqués est le Diplodus, qui est utilisé pour des opérations de comptage des espèces marines, selon Hervé Menchon, un élu marseillais en charge de la biodiversité marine. Interrogé par France Bleu Provence, il a rapporté des « dégâts très importants, des bras et des jambes cassés, des garrots ». Le Diplodus a été « éventré », et son capitaine a été « projeté à l’eau », puis a subi un arrêt cardiaque avant d’être réanimé par des plongeurs d’un autre bateau à proximité. Le pilote du second navire impliqué, qui transportait « des touristes », aurait été placé en garde à vue. Hervé Menchon, très affecté par l’accident, y voit une illustration de la manière dont un monde axé sur la préservation de la nature est affecté par un modèle économique axé sur le bruit, la fureur et la vitesse.
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