Au moins 24 personnes ont perdu la vie ce dimanche dans le centre du Maroc lorsqu’un minibus, transportant des passagers se rendant au marché hebdomadaire de Demnate, a basculé dans un virage et a basculé dans un ravin.
Cet accident tragique dans la province d’Azilal constitue l’un des bilans les plus meurtriers jamais enregistrés au Maroc.
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de cette catastrophe. Les routes du Maroc, comme dans d’autres pays du Maghreb, sont connues pour leur dangerosité, et les accidents y sont malheureusement fréquents.
En dépit des efforts des autorités pour lutter contre l’insécurité routière, les accidents de la route restent un fléau pour le pays, en particulier pour les populations modestes qui dépendent souvent des minibus et autocars comme moyen de transport.
En 2022, plus de 3200 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route au Maroc, et les autorités s’efforcent de réduire ce chiffre de manière significative d’ici 2026.
Les autorités marocaines ont mis en œuvre une série de mesures pour tenter de combattre le fléau de l’insécurité routière, et réduire de moitié le taux de mortalité à l’horizon 2026, à la suite du pire accident d’autobus de l’histoire du pays en 2012 (42 morts).
L’autocar et le minibus sont un mode de transport très utilisé par les Marocains, notamment les plus modestes qui ne peuvent s’offrir une voiture, pour se déplacer dans les zones rurales et isolées de ce pays de 37 millions d’habitants.
En mars, cinq personnes ont été tuées et 27 autres blessées, dont 12 grièvement, dans un accident de la route près de la capitale Rabat. Un autre accident en novembre dernier avait fait 11 morts et 43 blessés près de la ville de Taza, dans le nord-est du Maroc. En août 2022, un accident de car avait fait 23 morts et 36 blessés à l’est de Casablanca.
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