MaPrimeRénov’ : vers une suspension temporaire du dispositif face à l’explosion des demandes et aux tensions budgétaires
Plébiscitée par les particuliers et les professionnels du bâtiment, l’aide publique à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ pourrait être mise en pause dans les prochaines semaines. Le gouvernement envisage une suspension partielle ou temporaire du dispositif, dont l’avenir immédiat devrait être tranché d’ici juillet.
Un succès qui dépasse les capacités budgétaires
Face à un afflux sans précédent de demandes, notamment pour des rénovations dites “d’ampleur”, plus complexes et coûteuses mais aussi plus efficaces sur le plan environnemental, les moyens budgétaires alloués pour 2025 seraient déjà quasiment épuisés, selon plusieurs sources au sein des ministères du Logement et de l’Économie. Une situation qui alimente les discussions sur une mise en pause, le temps de réajuster le dispositif et d’en renforcer les contrôles.
En coulisses, Bercy pointe un “emballement” du système, un effet d’aubaine pour certains acteurs, des suspicions de fraudes persistantes, et des devis gonflés. Le tout dans un contexte de réduction des dépenses publiques. L’Agence nationale de l’Habitat (Anah), chargée de la distribution des aides, fait face à des délais de traitement inhabituellement longs, notamment à cause du retard d’adoption de la dernière loi de finances et d’un volume inédit de dossiers.
Des arbitrages attendus en juin
Le ministère du Logement se veut prudent : aucune décision définitive n’a été prise, et plusieurs scénarios restent sur la table. L’une des options envisagées consisterait à suspendre temporairement les nouvelles demandes en fin d’année, le temps de remettre à plat certaines procédures. Le ministre du Logement doit rendre ses arbitrages dans le courant du mois de juin.
Malgré les incertitudes, le gouvernement souligne que l’instruction et le versement des dossiers déjà déposés se poursuivent normalement. En parallèle, un renforcement de la lutte contre les fraudes est en préparation, avec une proposition de loi qui permettra bientôt de publier une liste noire des entreprises indélicates. Une centaine de structures pourraient y figurer dès juillet.
Du côté des artisans, l’inquiétude grandit. La Capeb, principale organisation représentative du secteur, alerte sur les conséquences d’un arrêt brutal pour les petites entreprises et appelle à cibler les abus plutôt qu’à suspendre un outil qu’elle juge indispensable à la transition énergétique des logements.
Alors que la demande explose et que les moyens s’épuisent, la question se pose : comment réconcilier ambition écologique, rigueur budgétaire et efficacité administrative dans un dispositif devenu, à ses propres dépens, victime de son succès ?
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