Incendies de Los Angeles : un désastre maîtrisé après trois semaines

Après plus de trois semaines de lutte acharnée, les incendies dévastateurs de Palisades et Eaton, dans le comté de Los Angeles, ont été totalement maîtrisés le vendredi 31 janvier, selon l’agence de lutte contre les incendies Cal Fire. Ces feux, parmi les plus destructeurs de l’histoire de la ville, ont ravagé plus de 150 km² et détruit plus de 10 000 habitations, causant des pertes économiques estimées entre 250 et 275 milliards de dollars, selon AccuWeather.

Un bilan humain et matériel dramatique

Le bilan est lourd : une trentaine de morts et des milliers de déplacés. De nombreux habitants ont tout perdu, voyant leurs maisons et leurs biens réduits en cendres. Les ordres d’évacuation ont été levés ces derniers jours, les incendies ne représentant plus une menace immédiate. Cependant, pour éviter tout risque de pillage, la police de Los Angeles a renforcé sa présence dans les quartiers sinistrés. Le chef de la police, Jim McDonnell, a annoncé une surveillance dix fois plus importante qu’avant les feux, après plusieurs arrestations liées à des vols dans les zones évacuées.

Une catastrophe aggravée par le réchauffement climatique

Si l’origine exacte des incendies fait toujours l’objet d’une enquête, une étude récente souligne le rôle du réchauffement climatique. La diminution des précipitations, l’assèchement de la végétation et l’extension de la période de sécheresse ont favorisé la propagation rapide des flammes. De plus, les vents violents de Santa Ana, qui soufflent en hiver, ont amplifié l’ampleur du désastre.

Une reconstruction sous haute surveillance

Face à cette catastrophe, la maire de Los Angeles, Karen Bass, a exprimé sa solidarité avec les sinistrés et s’est engagée à accélérer les efforts de reconstruction. Elle a également insisté sur une tolérance zéro envers la criminalité, soulignant que la priorité est de permettre aux habitants de rentrer chez eux en toute sécurité et de reconstruire leur vie aussi rapidement que possible.