L’intersyndicale appelle à un rassemblement avec des casseroles pour la venu d’Emmanuel Macron à Muttersholtz

Les syndicats ne semblent pas vouloir tourner la page aussi vite que cela et ils appellent à un rassemblement “symbolique” vers 12h30 pour accueillir le président avec des casseroles. De cette façon on est certain qu’il nous entendra, nous a confié un dès “manifestants”.

 

Pour l’intersyndicale, il n’est pas question de s’endormir et laisser croire que nous baisons les bras. Des mots forts qui reviennent à chaque instants et dans chaque échanges. L’intersyndicale reste campé sur ses positions et il n’en dérogera pas, à l’image d’un président qui à, selon eux, une attitude similaire. Alors que le président de la République a déclaré qu’il se rendrait ce mercredi au cœur de l’entreprise Mathis à Muttersholtz, près de Sélestat dans le Bas-Rhin, les syndicats on de suite sauter sur l’occasion pour montrer qu’il n’avait pas tourné la page de la réforme des retraites.

D’un même son de “cloche”, les syndicats les plus représentatifs que sont la CFDT, la CGT, FO, Solidaires ou encore l’UNSA, n’ont qu’une seule idée en tête à savoir le retrait de la réforme. Et puis, dans la ligné des concerts de casseroles qui ont eu lieu un peu partout en France le soir de l’allocution du président de la République, il faut s’attendre à en voir de plus en plus ç chaque occasion qui se présentera.

 

Certains diront que c’est puéril, mais n’oublions pas qu’il s’agit là d’une action purement symbolique et en tout point pacifique.

 

“On va lui faire un petit comité d’accueil, on va faire ça de manière très calme avec un petit concert de casseroles comme on a déjà fait hier à Sélestat pour couvrir le bruit de son allocution”, à tenu à préciser à https://www.https://www.www.h24media.com/.com Bertrand Blindauer, membre de l’union locale CGT de Sélestat et environs.

 

“Nous ne voulons qu’une seule chose”, répète le syndicaliste. C’est le retrait du texte de la réforme des retraites. “Aujourd’hui, simplement nous dire ‘je viens pour tourner la page et passer à autre chose’, on ne l’accepte pas. Ce chantier-là, s’il le considère terminé, nous pas du tout.”

 

Ce que semble vouloir dire les syndicats, c’est qu’Emmanuel Macron doit désormais s’attendre à ce genre de comité d’accueil où qu’il se rende. La promulgation de la réforme des retraites est certes acté, mais elle l’est uniquement pour l’exécutif, nous a confié Bertrand Blindauer.