Les ossements se sont avérés d’origine animale, laissant toujours sans nouvelle de la jeune fille de 15 ans, portée disparue depuis six jours

Les recherches pour retrouver Lina se poursuivent intensément. Une semaine après la disparition de l’adolescente de 15 ans sur le chemin menant à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, de nouvelles investigations ont été lancées le samedi 30 septembre. La procureure de la République de Saverne, Aline Clérot, a annoncé dans un communiqué qu’elles se concentraient “sur le bas-côté de la chaussée situé le long de la route départementale 350”.

Selon des informations de H24 MEDIA, un individu a signalé la situation après avoir perçu une odeur de décomposition. La procureure a confirmé que ce renseignement avait été immédiatement vérifié par les services d’enquête. Les gendarmes ont alors fouillé la zone et ont découvert des ossements. Toutefois, il a été formellement établi par un médecin légiste de l’Institut médico-légal de Strasbourg que ces ossements étaient d’origine animale, comme l’a précisé Aline Clérot.

Lina avait disparu le samedi précédent, alors qu’elle marchait depuis son domicile jusqu’à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à une distance de trois kilomètres. Son intention était de prendre le train pour Strasbourg vers midi afin de rejoindre son petit ami, mais elle n’est jamais arrivée à destination.

Vendredi, une vaste opération coordonnée avait été menée dans plusieurs zones potentielles de la disparition de la jeune fille, avec notamment l’inspection de six véhicules. Des prélèvements ADN avaient été effectués sur la commune de Bellefosse, située à six kilomètres de l’endroit de la disparition de Lina, selon une source proche de l’enquête.