Le président américain Joe Biden s’est exprimé mardi soir depuis la Maison Blanche après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, entré en vigueur le matin du 27 novembre. Il a salué l’implication de la France dans l’obtention de cet accord et a mis en avant la nécessité de se tourner vers la situation à Gaza
Ce cessez-le-feu marque la fin d’une période de violences prolongées de plus d’un an et deux mois de conflit direct entre Israël et le Liban. L’Union européenne, l’ONU et les États-Unis avaient intensifié leurs efforts ces dernières semaines pour faciliter cet accord.
Pour le président Biden, cette avancée représente une réussite diplomatique importante à un moment où son mandat touche à sa fin. Lors de son discours, il a affirmé que cette « bonne nouvelle » avait été rendue possible grâce à l’engagement de la France : « Je remercie le président Macron pour son partenariat qui a permis d’atteindre cet objectif », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les États-Unis et la France veilleraient, avec leurs alliés, au respect de cet accord, qu’il a décrit comme « un nouveau départ pour le Liban ».
« La paix est également nécessaire à Gaza »
Cependant, Biden est conscient que de nouveaux défis l’attendent, notamment dans la bande de Gaza. « Les habitants de Gaza méritent également que le conflit prenne fin. Ils ont enduré des épreuves terribles », a-t-il souligné.
Il a précisé que les États-Unis intensifieraient leur pression, en collaboration avec la Turquie, l’Égypte, le Qatar, Israël et d’autres pays, afin de négocier un cessez-le-feu durable, la libération des otages et la fin de la guerre, tout en écartant le Hamas du pouvoir. Biden a également affirmé que les États-Unis étaient prêts à conclure des accords stratégiques avec l’Arabie saoudite, comprenant un pacte de sécurité, un plan pour un État palestinien et une normalisation des relations avec Israël.
Le président a réaffirmé son soutien à une solution à deux États, concluant sur une note d’espoir : « La paix est possible ». Il a reconnu que pour atteindre ces objectifs, Israël devrait faire des choix « audacieux » afin de transformer ses succès contre l’Iran et ses alliés en une stratégie à long terme pour la sécurité. À 82 ans, le président Biden est conscient du peu de temps qu’il lui reste avant de céder la place à Donald Trump, élu dans 54 jours.