Lors des émeutes urbaines qui ont eu lieu dans la nuit du 1er au 2 juillet, la résidence de Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, a été la cible d’une attaque. Les autorités ont procédé à l’interpellation de douze individus en lien avec cet incident.
Douze individus ont été appréhendés et placés en garde à vue le matin du mercredi 12 juillet dans le cadre de l’enquête sur l’attaque du domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses, selon des sources du parquet de Créteil, confirmant une information de BFMTV et confirmé par H24. Les personnes interpellées sont toutes des hommes majeurs, résidant principalement à L’Haÿ-les-Roses et ses environs, et certains d’entre eux sont connus pour des infractions de droit commun.
Ces mesures de garde à vue permettront aux enquêteurs de questionner ces douze individus sur leurs activités pendant la nuit des événements, de les confronter aux éléments collectés par les enquêteurs, et de procéder à des prélèvements ADN afin de les comparer aux traces relevées sur les lieux de l’incident, a expliqué le parquet de Créteil à H24.
Une atteinte physique et morale
L’épouse du maire a été blessée lors de l’attaque Dans la nuit du 1er au 2 juillet, lors de la cinquième nuit de troubles urbains consécutifs à la mort de Nahel, le maire de L’Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, membre du parti Les Républicains, a été victime d’une attaque perpétrée contre sa résidence. Une voiture-bélier enflammée a été utilisée dans l’attaque. L’épouse du maire a subi une fracture du tibia en s’enfuyant avec leurs enfants sous les tirs de mortiers.
Un peu plus de 24 heures après l’attaque, une marche solidaire, marquée par des slogans tels que « ça suffit ! », a rassemblé des élus et des habitants dans cette commune de plus de 30 000 habitants située au sud de Paris. Des personnalités éminentes de son parti, dont le président du Sénat Gérard Larcher, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse et le chef des Républicains Eric Ciotti, y ont participé.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, un total de 17 attaques contre des élus ont été recensées pendant cet épisode de violences urbaines.
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