La grève annoncée de deux syndicats (les deux principaux) risque fort de pénaliser les vacanciers de février. Notamment pour la période de vacances allant du 4 au 20 février

On est en droit de le penser. Pour autant le préavis de grève  qui est déposé par les deux principaux syndicats à savoir  la CGT et FO pour la journée du 31 assortie d’une durée illimitée ne devrait pas se poursuivre au-delà du 31.

Les deux syndicats voient en cette grève deux motifs qui sont de nature à inciter à la protestation. D’une part le recul de l’âge de la retraite à 64 ans et, d’autre part, la modification du régime d’assurance chômage des travailleurs saisonniers.

En dépit d’une grève illimité, comme annoncé par FO et la CGT, cela ne présage pas que les stations soient à l’arrêt le 1er février. La mobilisation est certes fortes, mais Eric Becker, secrétaire général FO des remontés mécaniques et saisonniers, c’est plutôt montré clairvoyant face à cette éventualité.

Et d’ajouter : les remontés fonctionneront à 100% et ce dès le lendemain de la journée de mobilisation. Il n’est pas dans l’intérêt des stations de les fragiliser plus qu’elles ne le sont. Tout en précisant d’avantage que le « préavis de grève illimité » tient plus au fait de la légalité que d’une attention de « faire grève pour faire grève ». Par « délais légaux » Eric Becker entend permettre aux saisonniers de s’exprimer lors de la prochaine mobilisation contre la réforme des retraites et qui, toujours selon lui, devrait avoir lieu en février.