Les syndicats de la SNCF avertissent que la grève prévue le 21 novembre représente un « ultimatum » : si le gouvernement et la direction de l’entreprise ne répondent pas à leurs demandes, un mouvement de protestation plus étendu pourrait suivre en décembre
Le mardi 5 novembre, l’ensemble des syndicats de la SNCF, dont la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots, ont annoncé cette journée de mobilisation après des échanges avec la direction sur des sujets sensibles, notamment le démantèlement de Fret SNCF. Dans leur communiqué, intitulé « l’heure est au conflit à la SNCF », ils soulignent leur inquiétude face aux décisions récentes et préviennent de leur détermination à obtenir des réponses concrètes.
Parmi leurs préoccupations, les syndicats s’opposent fermement à ce qu’ils qualifient de « liquidation de Fret SNCF » et dénoncent la privatisation croissante des services TER, Transilien et Intercités, ainsi que la restructuration de SNCF Réseau due à l’ouverture à la concurrence. En décembre, certains salariés de SNCF Voyageurs commenceront à être transférés vers de nouvelles filiales, créées pour répondre aux appels d’offres lancés par les régions pour l’exploitation des lignes TER. Les syndicats y voient une menace pour l’unité du groupe public et craignent la remise en question de leurs acquis sociaux.