Aidé par un début d’hiver plutôt doux, RTE annonce qu’il abaisse à moyen le risque de tensions sur le réseau électrique en janvier. Mais il faudra tenir compte bien entendu des différences de température qui peuvent intervenir rapidement et donc relancer le débat sur d’éventuelles coupures de courant.
Aidé également par une baisse de la consommation
Il semblerait que la France intègre bien dans son quotidien la régulation de sa consommation. Et les chiffres sont éloquents : recul de 9% pour les quatre dernières semaines. Avec une répartition qui montre les efforts de chacun (-12% pour l’industrie et moins 7% pour le résidentiel et le tertiaire). Il faut également reconnaître que les tarifs prohibitifs de l’énergie poussent les consommateurs de tous bord à réaliser des économies. Et c’est mieux ainsi.
Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE, ne cache pas son contentement face à cette situation. Aucune estimation, même les plus optimistes, ne laissaient entrevoir un tel engagement de chacun. Et de reconnaître que les conditions météorologiques ne sont pas les seules parties prenante de cette baisse de consommation.
D’une part les stocks hydrauliques qui avaient souffert de la sécheresse ont été consolidé durant l’automne et, d’autre part, les stocks de gaz ont moins diminué que prévue compte tenu de la douceur en octobre et novembre. Et puis c’est aussi une amélioration notable avec la capacité du parc nucléaire qui a dépassé les 40 gigawatts (GW). Ce constat a été fait dès le 12 décembre lors de la remise en service de nombreux réacteurs.
En conséquence et fort de tous ces signaux, le recours au dispositif Ecowatt rouge et quasi « nulle » pour cette fin d’année.
Le scénario établie par RTE en septembre est donc remis en cause. Et d’ajouter que le nombre de signaux Ecowatt rouge devrait être compris entre zéro et trois. Ce qui, en soit, est une bonne nouvelle.