Malgré l’annonce par le Premier ministre de mesures visant à calmer les tensions chez les agriculteurs, certains blocages persistent, avec un appel à bloquer Paris et Lyon
Les agriculteurs maintiennent la pression malgré les annonces de Gabriel Attal
La colère persiste parmi les agriculteurs qui continuent de faire entendre leur voix malgré les annonces de Gabriel Attal. La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), les Jeunes Agriculteurs (JA) et la Confédération paysanne ont appelé à poursuivre leur mobilisation, soulignant la nécessité de mesures concrètes pour résoudre les problèmes structurels.
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a souligné la nécessité de décisions impactantes pour répondre aux préoccupations du secteur agricole. « Tant que ces demandes ne seront pas satisfaites, la mobilisation sera totale », a-t-il prévenu.
Alors que des blocages sont annoncés à Paris et Lyon, le point sur les revendications syndicales qui restent au centre des discussions
Un soutien financier accru pour les agriculteurs
Malgré l’annulation de la hausse de la fiscalité sur le gazole non routier, de nombreux agriculteurs estiment que les mesures prises ne suffisent pas à soutenir leur trésorerie. La Coordination rurale demande notamment un report des remboursements de crédits contractés par les agriculteurs, une proposition pour l’instant rejetée par le gouvernement.
Des mesures fiscales et sociales favorables aux jeunes agriculteurs sont également réclamées pour encourager le renouvellement des générations.
Une réglementation plus souple sur l’utilisation des pesticides
Les syndicats agricoles demandent l’abandon des plans Ecophyto, critiquant les restrictions sur l’utilisation des pesticides. Gabriel Attal a promis un examen attentif de cette question, reconnaissant que les agriculteurs doivent disposer de plus de latitude dans ce domaine.
Lutte contre la concurrence étrangère déloyale
Les agriculteurs déplorent le manque de mesures pour contrer la concurrence étrangère jugée déloyale. Ils demandent au gouvernement de prendre des mesures fermes, notamment en refusant les accords de libre-échange qui compromettent la compétitivité de l’agriculture française.
Le Premier ministre a réagi à ces revendications en promettant des mesures supplémentaires pour faire face aux défis rencontrés par le secteur agricole.
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