Dans une série de messages diffusés le 25 décembre sur son réseau social Truth, Donald Trump, président élu des États-Unis, a marqué les esprits en multipliant les déclarations polémiques

À l’opposé, Joe Biden, président sortant, a adopté un ton sobre pour ses derniers vœux de Noël, évoquant « la lumière de la liberté, de l’amour, de la bonté et de la compassion ».

Canal de Panama : accusations et menaces

Donald Trump a réitéré ses critiques sur la gestion du canal de Panama, affirmant que des « soldats chinois exploitent illégalement » cette infrastructure stratégique. Il a également plaidé pour une réduction des frais de passage pour les navires américains et nommé Kevin Marino Cabrera comme futur ambassadeur au Panama, qualifiant ce pays de « rêveurs qui nous arnaquent bien au-delà de leurs espérances ».

Le canal, construit par les États-Unis et transféré aux Panaméens en 1999, reste un sujet sensible. Le président du Panama, José Raúl Mulino, a fermement rejeté ces accusations, rappelant que le canal est sous contrôle exclusif du pays. Une manifestation anti-Trump a réuni une centaine de personnes devant l’ambassade américaine à Panama City en réaction à ses propos.

Le Canada comme « 51e État »

Autre cible des messages de Trump : le Canada. Continuant à qualifier Justin Trudeau de « gouverneur », il a évoqué l’idée d’intégrer le pays en tant que 51e État américain. Selon lui, cette intégration réduirait les impôts des Canadiens de 60 %, doublerait la taille de leurs entreprises et leur garantirait une protection militaire inégalée.

Prétentions sur le Groenland

Enfin, Trump a réaffirmé son intérêt pour le Groenland, qu’il juge stratégique pour la sécurité nationale américaine. Il a affirmé que « les habitants du Groenland souhaitent la présence des États-Unis, et nous serons là ! ». Le Premier ministre du Groenland, Mute Egede, a répondu avec fermeté, déclarant : « Le Groenland nous appartient et n’est pas à vendre. »

Deux visions pour Noël

Alors que Biden prônait des messages d’unité et de dignité pour son dernier Noël à la présidence, Trump s’est distingué par ses ambitions expansionnistes et ses provocations répétées, marquant une nouvelle étape dans ses discours controversés.