Quelles sont les principales modifications apportées à l’examen du code de la route, qui a pris effet mardi dernier ?

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La banque de questions a été mise à jour pour refléter plus précisément les évolutions récentes sur les routes, telles que la popularité croissante du vélo et de la trottinette

« Les questions sont désormais formulées de manière plus claire et compréhensible, visant à placer la complexité dans les réponses plutôt que dans les questions elles-mêmes », a déclaré Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, lors de la présentation du nouvel examen du Code de la route. Après deux ans de travail, l’examen subit une refonte complète, avec le renouvellement de toutes les questions et l’introduction de photos prises par drone pour un réalisme accru. Voici un aperçu des changements et des éléments qui restent inchangés.

Changement majeur dans le contenu : adieu aux questions pièges

La dernière révision de l’examen du Code de la route remontait à 2016. La nouvelle banque de questions de l’examen théorique général (ETG) compte désormais 1 037 questions, élaborées en collaboration avec des professionnels du secteur routier et un expert en simplification du langage. L’objectif principal est de supprimer les questions pièges. Florence Guillaume a souligné que la priorité était de sauver des vies en veillant à ce que seuls les conducteurs parfaitement informés circulent sur les routes.

Afin d’éviter toute confusion chez les candidats, les questions ont été débarrassées de termes complexes. Par exemple, le mot « anneau », employé pour désigner un rond-point dans d’anciennes questions, a été retiré. Face à l’essor du vélo et de la trottinette, de nouvelles questions « empathiques » ont été ajoutées, incitant les candidats à se mettre à la place d’autres usagers de la route. Ces questions sont signalées par une icône jaune en haut à droite de l’image, indiquant le symbole « piéton », « moto » ou « enfant ».

Parmi les nouvelles questions figure, par exemple : « Un usager à trottinette est vulnérable car : son équilibre est précaire (oui ou non), son faible gabarit le rend peu détectable (oui ou non). » La déléguée interministérielle a rappelé qu’à l’heure actuelle, plus de la moitié des décès sur les routes concernent des véhicules de moins de quatre roues.

Sur la forme : des visuels plus réalistes

Les images illustrant les questions ont également été modifiées pour les rendre plus réalistes, notamment grâce à l’utilisation de prises de vue par drone au lieu d’images de synthèse. Des rectangles ou des points jaunes ont été ajoutés sur les images pour mieux identifier le véhicule concerné par la question.

En ce qui concerne les réponses, la mention « plusieurs bonnes réponses » s’affiche désormais dès que deux réponses correctes sont attendues.

Rien de nouveau sur le résultat : toujours 35 bonnes réponses exigées Florence Guillaume a tenu à rassurer les candidats en précisant que « le Code de la route n’a pas changé ». Les conditions d’examen restent également inchangées. Les candidats, évalués sur tablette ou ordinateur, doivent répondre à 40 questions sélectionnées parmi la banque de données, avec des illustrations sous forme d’images ou de vidéos. La réussite de l’examen exige toujours 35 bonnes réponses.

Les questions sont réparties en neuf catégories depuis 2006, couvrant des thèmes tels que « le conducteur », « la route » ou encore « les règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement ». La validité de l’examen théorique est de cinq ans, jusqu’à l’obtention de l’examen pratique.

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