Les points marquants de l’entretien avec Gabriel Attal : Nouveau gouvernement, actions à venir et focus sur Rachida Dati

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Un changement significatif avec les implications politiques majeures de l’arrivée de Rachida Dati au sein du gouvernement. Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy, rejoint le gouvernement installé rue de Valois. Une manœuvre politique stratégique pour Emmanuel Macron, marquant une accélération dans la reconfiguration des alliances partisanes

C’est une révélation inattendue qui a pris tout le monde de court. Le jeudi 11 janvier, Rachida Dati a été désignée ministre de la Culture dans le gouvernement dirigé par Gabriel Attal. “C’est une véritable surprise, franchement”, commente avec un soupçon de stupeur une cadre de Renaissance, tandis qu’un poids lourd de la majorité parle d’un “coup de maître”. Il est vrai que l’ancienne et charismatique ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy est profondément ancrée dans l’imaginaire des Français, incarne une fois de plus le transfuge de la droite au sein du camp présidentiel.

“Elle possède indéniablement du caractère et une influence politique substantielle”, observe un conseiller ministériel. Ex-eurodéputée, actuelle maire du 7e arrondissement de Paris, elle occupait également une position éminente au sein des Républicains en tant que présidente du conseil national du parti. De plus, elle préside le principal groupe d’opposition au Conseil de Paris, après avoir mené une campagne contre Anne Hidalgo en 2020. C’est devant les élus parisiens Les Républicains qu’elle a officialisé sa nomination en fin de journée. “Je vais rester Les Républicains, je démissionne du conseil national”, a-t-elle déclaré, selon un participant. Cependant, la réaction du parti ne s’est pas fait attendre une fois que l’Élysée a officialisé sa nomination. Eric Ciotti, le chef de file des Républicains, a réagi en affirmant que Rachida Dati “se place en dehors de notre famille politique. Elle ne fait désormais plus partie des Républicains. Nous sommes dans l’opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret”.

Confiance totale en Amélie Oudéa-Castéra, Gabriel Attal défend ses choix de gouvernement

Alors que la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra au poste de ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques suscite des réactions mitigées chez les syndicats d’enseignants, Gabriel Attal affirme avoir “toute confiance” en sa capacité à diriger ce secteur.

Selon le Premier ministre, une “synergie” positive peut émerger entre les différents portefeuilles, malgré l’approche imminente des Jeux olympiques.

Action, résultats, énergie : Les principaux axes de Gabriel Attal pour son gouvernement

Interrogé sur l’inclusion de personnalités de droite dans son gouvernement, Gabriel Attal insiste sur son désintérêt pour l’appartenance politique de ses ministres. Son mantra : “de l’action, des résultats, de l’énergie.”

Alors qu’un premier Conseil des ministres est programmé ce vendredi, le Premier ministre annonce sur TF1 qu’il prononcera “dans les prochains jours” un discours de politique générale avec “un certain nombre d’annonces”.

Reconnaissant la difficulté actuelle pour les Français, particulièrement sur le plan économique, Gabriel Attal affirme se sentir “armé pour le faire” et renouvelle l’engagement du gouvernement à réduire les impôts pour les classes moyennes.

Le remaniement suscite des réactions critiques à gauche, notamment envers la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture, dénoncée par la gauche parisienne.

Catherine Vautrin nommée ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités

Un autre point notable du remaniement est la nomination de Catherine Vautrin au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

Le Premier ministre réaffirme l’engagement du gouvernement à baisser les impôts de deux milliards d’euros, soulignant que les “Français attendent qu’on agisse pour eux” et affirmant être prêt à tenir cette promesse présidentielle.

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