Les manifestations dénonçant les violences policières ont rassemblé en France 31 300 participants selon les autorités, tandis que les organisateurs estiment leur nombre à 80 000. À Paris, lors de ces manifestations, une voiture de police a été attaquée

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À Paris, la procession a rassemblé 9 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur, tandis que les organisateurs estiment leur nombre à 15 000

« Près de 30 000 personnes étaient attendues dans plusieurs villes de France pour les manifestations contre le racisme systémique, les violences policières et en faveur des libertés publiques. Selon le ministère de l’Intérieur, ces rassemblements ont compté 31 300 participants dans tout le pays le samedi 23 septembre. Cependant, la CGT et LFI ont affirmé qu’environ 80 000 personnes ont défilé à travers la France. À Paris, selon le ministère de l’Intérieur, le cortège a rassemblé 9 000 personnes, tandis que les organisateurs ont avancé le chiffre de 15 000 participants. À Rennes (Ille-et-Vilaine), la police a recensé environ 900 manifestants, tandis que les syndicats ont estimé leur nombre à 850. À Grenoble (Isère), la police a comptabilisé environ 2 000 manifestants, tandis que les syndicats avancent le chiffre de près de 2 000 participants.

Lors de la manifestation à Paris, quelques incidents ont éclaté. Une voiture de police a été caillassée, et une agence bancaire de la Caisse d’Épargne a été dégradée lorsque des centaines d’individus vêtus de noir et cagoulés se sont formés en cortège devant les organisateurs de la mobilisation, selon un journaliste de l’AFP. Arrivés à la station de métro Anvers, dans le nord de Paris, ils ont jeté des projectiles sur une voiture de police coincée dans la circulation sur le boulevard de Clichy. La voiture a été attaquée à coup de barre de fer, comme l’a signalé la préfecture de police de Paris. L’un des policiers est alors brièvement sorti du véhicule, arme à la main, pour tenir les manifestants à distance, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Une intervention des Brav-M, une unité controversée de policiers à moto, a finalement mis fin à l’action et a permis de protéger les policiers présents dans le véhicule. Trois policiers ont été légèrement blessés, et trois personnes ont été interpellées, d’après le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a réagi en condamnant fermement ces attaques et en exprimant son soutien aux policiers agressés et blessés. Il a déclaré sur Twitter : « La ‘manifestation’ parisienne a connu des violences inacceptables contre les forces de l’ordre. On voit où mène la haine anti-police. » Dans le reste du pays, les manifestations se sont globalement déroulées dans le calme. »

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