Après que trois soldats américains ont été tués en Jordanie lors d’une attaque attribuée par Washington à des groupes soutenus par l’Iran, ces tirs ont eu lieu
Le président américain Joe Biden a annoncé que l’armée américaine avait entamé une « riposte » contre les groupes pro-iraniens en Irak et en Syrie. Les États-Unis ont lancé vendredi 2 février des frappes de représailles en Irak et en Syrie, visant plus de 85 cibles associées aux Gardiens de la révolution iranienne et aux milices affiliées, a déclaré l’armée américaine. Ces frappes font suite à une attaque de drone en Jordanie ayant tué trois soldats américains et en ayant blessé une quarantaine d’autres.
« Notre riposte a débuté aujourd’hui et se poursuivra selon notre calendrier et nos choix d’emplacements, a déclaré le président américain Joe Biden. Les États-Unis ne cherchent pas de conflit, que ce soit au Moyen-Orient ou ailleurs dans le monde. Cependant, que ceux qui cherchent à nous nuire le sachent bien : si un Américain est touché, nous répondrons », a-t-il ajouté dans un communiqué, après avoir assisté au retour des corps de trois militaires américains tués dimanche.
Suite à la perte de trois soldats américains en Jordanie, les États-Unis ont lancé, le vendredi 2 février, des frappes de représailles contre les forces d’élite iraniennes et les groupes pro-iraniens en Irak et en Syrie. Le président américain avait promis de répliquer à l’attaque par drone survenue dimanche près de la frontière syrienne et attribuée par Washington à des groupes soutenus par l’Iran.
Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient a précisé dans un communiqué que ces frappes ont visé plus de 85 sites, incluant des centres de commandement et de renseignement, ainsi que des installations de stockage de drones et de missiles. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, « au moins 18 combattants pro-iraniens ont été tués » en Syrie, dont cinq à Deir Ezzor.
Un porte-parole militaire du Premier ministre irakien a qualifié ces frappes de « violation de [la] souveraineté » du pays. Il a averti que ces actions « constituent une menace qui entraînera l’Irak et la région vers une situation indésirable, avec des conséquences désastreuses pour la sécurité et la stabilité de l’Irak et de la région ».
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