Lors du scrutin législatif de dimanche, le Parti populaire, représentant l’opposition de droite en Espagne, s’est classé en tête selon les données publiées par le quotidien El Pais.
Cependant, il n’a pas réussi à obtenir une majorité absolue face au Parti socialiste du Premier ministre sortant, Pedro Sánchez. Les résultats indiquent que le PP obtient 132 sièges, tandis que les socialistes en obtiennent 127, montrant ainsi une avance serrée pour la droite.
Des résultats inattendus
Une surprise majeure pourrait se profiler, car le bloc de gauche, avec potentiellement 157 sièges, semble en position favorable pour rester au pouvoir grâce au soutien de plusieurs petites formations basques et catalanes. Ces alliances pourraient lui apporter les 19 sièges nécessaires pour atteindre la majorité absolue.
Ce résultat est d’autant plus inattendu que tous les sondages réalisés au cours des derniers jours de la campagne prédisaient une victoire plus nette du PP, approchant voire dépassant la majorité absolue.
Le leader du PP, Albert Núñez Feijóo, avait exprimé l’espoir d’entamer une nouvelle ère en Espagne, mais il semble peu probable qu’il atteigne cet objectif. Pedro Sánchez, le Premier ministre sortant, en poste depuis cinq ans, considère cette élection comme cruciale pour l’Espagne, l’Europe et le monde.
Le bien et le mal
Le scrutin a attiré un intérêt inhabituel à l’étranger en raison de la possibilité d’une alliance entre la droite traditionnelle et le parti d’extrême-droite Vox, un parti ultranationaliste, ultraconservateur et europhobe, connu pour ses positions anti-LGBT, anti-avortement et son rejet de la violence de genre. Cependant, un tel scénario, qui semblait probable auparavant, semble maintenant très improbable, écartant ainsi le retour de l’extrême droite au pouvoir en Espagne pour la première fois depuis la fin de la dictature franquiste en 1975, il y a près d’un demi-siècle.
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