Les annonces sur la chasse laissent les ONG sur leur “faim”

Les annonces du gouvernement sur la chasse ne satisfont pas tout le monde et notamment les ONG et autres associations pour la préservation de la nature. La principale revendication était : une journée sans chasse par semaine

C’est désormais actée : l’exécutif n’a pas retenu le principe d’une journée sans chasse par semaine. C’était pourtant la principale revendication des ONG et autres associations pour la préservation de la nature mais le gouvernement en a décidé autrement.

Aussi lorsque Bérangère Couillard, la secrétaire d’État à l’Écologie a annoncé le plan chasse, les principaux opposants se sont sentis démunis et débité que leur revendication ne soit pas perçue d’une autre manière. Et la Ligue de protection des animaux de surenchérir en ajoutant : “on est dans le mépris total de 80% des français qui sont très favorable à un cessez-le-feu” et d’ajouter “les décisions prises ne le sont pas vraiment, il s’agit là de mesurettes”

Ce qui oblige ces institutions à penser que tous les gouvernements sont à genoux devant le lobby de la chasse

Ce sont sans doute des mesures un peu trop “légères” et qui ne sont pas de nature à satisfaire tout le monde. La première de ces mesures concerne le délit d’alcoolémie et pour lequel le gouvernement interdit la chasse sous l’emprise de l’alcool voir de stupéfiant. Début 2023 une contravention sera créé permettant de verbaliser les contrevenants. La voie législative permettra la reconnaissance d’un délit.

Enfin des formations à la manipulation des armes

Cela fait partie des grandes nouveautés de ce plan chasse, une formation à la manipulation des armes est prévue pour devenir obligatoire. Dans les faits cela se traduit par le fait “qu’un chasseur sur deux devra être formé d’ici 2025 et d’ici 2029 c’est l’ensemble des chasseurs qui devra être formé” tient à préciser l’exécutif. 

Autre élément important qui concerne les organisateurs de battue. Ils devront prétendre à une formation adaptée aux règles de sécurité et de communication vis à vis des riverains. Ces formations incombent aux différentes fédérations.

Vers un durcissement des sanctions en cas d’accident de chasse

Compte tenu des risques encourus, Bérangère Couillard indique que les sanctions vont être durcies en cas d’accident de chasse. Et d’après le plan présenté ce lundi, il est prévu un retrait du permis de chasse pour une durée certaine avec l’interdiction de la repasser.

Autre nouveauté non négligeable, ce sont les fédérations qui pourront retirer lesdits permis en prononçant les sanctions. Il est à noter qu’auparavant seuls les juges étaient habilités à prononcer ces sanctions ce qui avait pour effet des délais parfois très long.

Un outil nécessaire pour une bonne communication

Une plateforme numérique permettra d’ici peu d’être informé sur les horaires et les zone de chasse ou de non chasse en temps réel. 

Et pour garantir l’exactitude des informations, c’est les organisateurs de chasse collective et de battues qui auront l’obligation de s’y déclarer. Cette annonce a été faite par le gouvernement.

Seule bémol dans ce plan de chasse du gouvernement, l’absence de journée sans chasse

C’est dommageable aux yeux des institutions et c’est sans doute ce qui leur faire dire que le gouvernement est à genoux devant le lobby de la chasse. Bérangère Couillard c’est montrée plutôt ferme sur la question longtemps débattu sur la demande de fond à savoir l’interdiction de chasse une journée, voire une demi journée par semaine avec un exemple symbolique, le dimanche. Bien que le sujet ne soit pas “tabou” précisa la secrétaire d’État, elle n’en écarta pas moins cette proposition.