Environ 75 000 personnes ont défilé à Paris contre le Rassemblement national, selon le ministère de l’Intérieur, tandis que la CGT estime la participation à 250 000 manifestants dans la capitale
Une mobilisation d’envergure. Près de 250 000 personnes ont protesté contre l’extrême droite en France, à l’appel de cinq syndicats, d’associations et de partis de gauche membres du Nouveau Front populaire, selon le ministère de l’Intérieur, samedi 15 juin.
À Paris, environ 75 000 manifestants ont été recensés par le ministère, tandis que la CGT avance le chiffre de 640 000 manifestants à travers tout le pays, dont 250 000 à Paris.
En marge de cette manifestation, somme toute assez importante, François Hollande confirme sa candidature
François Hollande a affirmé sa candidature aux législatives en Corrèze lors d’un point presse, soulignant l’aspect exceptionnel pour un ancien président de briguer à nouveau un poste de député dans une circonscription.
« Je considère que la situation est particulièrement grave, plus que jamais auparavant », a-t-il déclaré pour justifier sa décision de se présenter
Pour François Hollande, « le danger posé par l’extrême droite est maintenant évident », affirme-t-il lors de son point presse. Il justifie ainsi sa candidature aux législatives en déclarant que « jamais l’extrême droite n’a été aussi près du pouvoir depuis la libération ».
L’ancien président de la République déplore également « une confusion politique préoccupante » installée depuis plusieurs jours. Il a donc lancé un appel à la responsabilité civique.
François Hollande, candidat aux élections législatives dans la première circonscription de Corrèze, expose ses priorités : « Mon premier engagement est en faveur de la République. »
« Il est crucial de revenir à une justice fiscale équitable, notamment par le rétablissement de l’impôt sur la fortune », déclare l’ancien président, ajoutant : « Il est également essentiel de soutenir les salariés qui ont vu leur pouvoir d’achat diminuer ces dernières années. »
François Hollande aborde également la question de l’âge de départ à la retraite : « J’ai moi-même instauré une réforme permettant de partir à 60 ans pour les carrières longues avec 42 ans de cotisations. Je maintiens cette proposition. »
Enfin, l’ancien président met en avant l’importance de « l’école de la République » et exprime son engagement envers la Corrèze, qui occupent une place centrale dans ses priorités.
De son coté Jean-Luc Mélenchon a affirmé que le poste de Premier ministre n’était pas un enjeu existentiel pour lui. Interrogé par 20 minutes sur ses perspectives après que Garrido, Corbière et Simonnet n’aient pas été investis, le fondateur de LFI a déclaré qu’il n’était pas en train de chercher à construire une carrière.
« Moi, Matignon n’est pas une préoccupation existentielle. Je ne suis pas ici pour bâtir une carrière », a souligné Jean-Luc Mélenchon
Il a également mis en avant les capacités de leadership au sein de La France insoumise : « Nous avons des dirigeants compétents. Quand Léon Blum est devenu chef du gouvernement en 1936, il n’avait pas le niveau de Manuel Bompard, Mathilde Panot ou Clémence Guetté, même s’il était critique d’art et leader marxiste au sein du Parti socialiste. »