Le risque de canicule pour l’été 2023 existe vraiment. Ce qu’en pensent les experts et ce quoi il faut s’attendre ? H24 vous explique

Souvenez-vous de l’été 2022, les températures grimpaient de records en records et c’est aussi et surtout dans la durée que la vie au quotidien posait un vrai débat et comportait moulte désagréments.

Alors quid de l’été 2023. Et bien malheureusement rien de très réjouissant selon les principaux modèles de prévisions saisonnières qui « anticipent » des périodes caniculaires à répétitions. Heureusement les scientifiques restent prudent dans les circonstances en admettant que les marges d’erreur sont importantes.
 
Seulement voilà il y a aussi des faits qui sont immuables et qui sont de nature à « présager » l’avenir. Après deux phénomène que l’on pensait pas voir arriver si vite, à savoir une canicule et une sécheresse historiques au cours de l’été 2022 et bien l’hiver 2022 à lui aussi été particulièrement sec dans l’hexagone. Rendez-vous compte, 32 jours sans pluie, asséchant les nappes phréatiques et trompant la nature dans sa végétation. Les récentes déclarations du président de la République, Emmanuel Macron concernant le plan eau n’y sont pas totalement étrangères.
 
Le réchauffement climatique, « tout le monde en parle, mais agit-on vraiment assez vite pour que cela change. Certes tout ne dépend pas de l’homme, mais il aura largement contribué à accélérer les choses, alors toutes les initiatives, petites et grandes sont considérées comme salutaire pour la planète. C’est d’autant plus vrai que chaque été devient de plus en plus chaud et que si l’on ne fait rien maintenant demain il sera trop tard, ont confié à H24 les spécialistes de la question ». Hors les conséquences du réchauffement climatique se formalisent tous les ans un peu plus et ce depuis bientôt une décennie.
 
Si l’on s’en réfère au modèle prévisionnel d’Effis, ce système européen d’information sur les feux de forêt, on devrait avoir des mois de juin à octobre qui afficheraient des températures de 2°C au-dessus de la normale.

Attention tout de même, ces modèles ne sont pas « fiables » à 100%

Ce type « d’outil » permet d’avoir une tendance, mais ne saurait être une « science exacte » au jour le jour. A titre d’exemple le mois mars 2023 a été anormalement chaud, cependant on a pu remarquer que des jours, voir même des périodes ont été plus froides. Ce qui fait dire que ces calculs ne sont donc pas fiable à 100%. Comme l’ont démontré les prévisions pour l’été 2021.

« Il y avait un phénomène de goutte froide qui a duré une bonne partie du mois de juillet, qui a imprimé un signal plus frais et plus humide que les normales, ce qui est venu contredire les tendances qui se dégageaient à l’échéance saisonnière », rappelle Lauriane Batté, climatologue chez Météo-France.

Reste que tout n’est pas encore écrit pour l’été 2023. Mais l’impact climatique est bien réel entrainant avec lui des températures excessives invoquant légitimement ce que l’on peut qualifier de phénomènes climatiques extrêmes. A titre d’exemple, le sud-ouest de la France ravagé qu’il a été par des incendies, en est un triste exemple. Plus de 60.000 hectares sont partis en fumée l’année dernière.

A lire dans l’Actualité

2024 : Une année parmi les plus chaudes et pluvieuses enregistrées en France

L’année 2024 restera marquée par des records climatiques en France. Selon Météo-France, elle figure parmi les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1900, ...

Violentes rafales : deux départements en vigilance orange ce vendredi

Vigilance orange pour vents violents en Corse : rafales allant jusqu’à 120 km/h attendues De puissantes rafales de vent, pouvant atteindre 120 km/h, sont attendues ...

Des températures dignes du printemps : jusqu’à 20°C attendus à Biarritz à une semaine de Noël

Une douceur printanière à quelques jours de noël : Jusqu’à 20°C dans le sud de la France Des températures exceptionnellement élevées sur le paysCe mercredi ...