Un confident de Vladimir Poutine déclare à la presse russe que l’Ukraine, les États-Unis et le Royaume-Uni ont organisé l’attaque du Crocus City Hall, sans présenter de preuves à l’appui de ses allégations
Le chef du FSB, Alexandre Bortnikov, a accusé mardi les services secrets ukrainiens et occidentaux d’avoir facilité l’attentat de Moscou, revendiqué par l’État islamique et ayant entraîné la mort de 139 personnes. Selon lui, les islamistes radicaux ont préparé l’attaque avec le soutien des services secrets occidentaux, tandis que les services secrets ukrainiens étaient directement impliqués. Bien qu’il n’ait pas identifié le commanditaire, Bortnikov a suggéré que l’Ukraine, les États-Unis et le Royaume-Uni étaient derrière l’attaque, sans toutefois fournir de preuves concrètes.
Plus tôt dans la journée, Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité russe, avait également accusé l’Ukraine d’avoir orchestré l’attaque. Vladimir Poutine avait également évoqué des « islamistes radicaux » comme auteurs de l’attentat, tout en insinuant un lien avec l’Ukraine. Les autorités ukrainiennes et les pays occidentaux ont fermement nié toute implication dans l’attaque du Crocus City Hall.
Ces déclarations rejoignent celles de Vladimir Poutine lundi, affirmant que l’attaque avait été perpétrée par « des islamistes radicaux », tout en continuant à suggérer un lien avec l’Ukraine.
Dans une déclaration mardi, Alexandre Bortnikov a averti que des mesures de représailles seraient prises contre tous ceux impliqués dans l’attaque, ajoutant que les efforts pour les identifier et les punir étaient en cours.
Onze personnes, y compris les quatre présumés assaillants, ont été appréhendées par les autorités russes jusqu’à présent. Tous sont actuellement en détention provisoire à Moscou, selon les décisions d’un tribunal, tandis que quatre autres suspects sont également détenus dans le cadre de cette affaire.
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