Le président Emmanuel Macron a convié les chefs de parti à l’Élysée pour discuter de la situation tendue en Ukraine

  • Post category:Politique
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Le cercle proche du président de la République a souligné l’importance de « confronter la réalité », signalant des dissensions au sein du consensus qui prévalait encore l’été dernier sur le soutien à Kiev

Ce rendez-vous intervient avant un vote parlementaire et fait suite aux déclarations du président évoquant la possibilité d’une intervention militaire sur le terrain, ravivant les divisions en amont des élections européennes. Ces discussions avec les différents partis politiques sont considérées comme un moment crucial pour clarifier les positions, comme l’a mentionné le chef de l’État lors de ses propos à quelques journalistes lors de son déplacement à Prague.

Le président de la République réunit les chefs des différentes formations politiques en milieu de matinée pour discuter de la guerre en Ukraine, une semaine après ses déclarations sur l’éventuel envoi de troupes, propos largement contestés par l’opposition. 

La difficile équation entre campagne électorale, bien de l’humanité et intervention militarisé

Cette rencontre intervient alors qu’Emmanuel Macron a agité la possibilité d’une présence militaire sur le terrain, ravivant les clivages politiques avant les élections européennes. « Je pense que ça clarifiera les positions », a déclaré le chef de l’État en marge d’un déplacement à Prague.

L’entourage présidentiel qualifie cette réunion d' »un moment de vérité », soulignant des dissensions dans le consensus qui prévalait encore l’été dernier sur le soutien à Kiev. Le débat portera sur les récentes déclarations présidentielles et leur impact sur la stratégie française envers l’Ukraine.

Macron a replacé la guerre au cœur du débat politique, en musclant son discours face à Moscou et en tentant d’imposer son leadership dans le soutien à l’Ukraine. Cette réunion s’inscrit dans une série de rendez-vous visant à renforcer l’action diplomatique française, malgré les divisions internes et les critiques de l’opposition.

Au sein même du camp présidentiel, certains émettent des doutes sur le positionnement de l’exécutif, soulignant l’importance de ne pas faire de la guerre un enjeu de campagne électorale. La réunion à l’Élysée sera donc un test crucial pour la cohésion politique autour de la politique étrangère française.

Dans l’Actualité