Mohamed Bazoum, le président démocratiquement élu du Niger, est retenu en otage depuis le coup d’état perpétré le 26 juillet par des militaires putschistes.
Dans une tribune publiée jeudi soir dans le Washington Post, il lance un appel à l’aide à la communauté internationale pour contrer l’expansion de l’influence russe dans la région
Le président élu du Niger met en garde contre les conséquences « dévastatrices » du coup d’état sur son pays et la région du Sahel. Il exprime ses inquiétudes quant à l’influence grandissante des mercenaires de Wagner, qui pourraient placer la région sous la tutelle de la Russie.
Dans sa déclaration publique, Mohamed Bazoum appelle le gouvernement américain et l’ensemble de la communauté internationale à intervenir pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Il souligne que le coup d’état n’a aucune justification et que son succès aurait des répercussions dévastatrices. Le Niger est actuellement le dernier bastion de respect des droits dans une région troublée par des régimes autoritaires et l’utilisation de mercenaires criminels pour régler les problèmes de sécurité.
Mohamed Bazoum met en évidence le groupe Wagner, dont les activités brutales ont été documentées en Ukraine, et exprime ses craintes que toute la région centrale du Sahel ne tombe sous l’influence russe par le biais de cette milice.
Le dirigeant élu appelle à la fin du coup d’état et à la libération de tous les détenus détenus illégalement par la junte. Il exprime sa peur pour l’avenir de son pays sous un régime autocratique sans vision et sans alliés fiables.
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