La plateforme est impliquée dans plusieurs affaires criminelles, y compris le drame de Grande-Synthe
Le parquet de Paris a annoncé la fermeture du site de rencontres controversé Coco le mardi 25 juin. Cette plateforme, souvent au cœur de guet-apens, notamment homophobes, avait fait l’objet de nombreuses dénonciations de la part des utilisateurs, dont certains mineurs, ces derniers mois.
Cette fermeture a été effectuée sous l’autorité de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris, en collaboration avec le commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace (ComCyberMI), l’unité cyber de la gendarmerie, l’office national antifraude (ONAF) et avec la coopération d’Eurojust et d’autres pays européens.
Le site de discussion et de rencontres coco.gg, lancé il y a près de 20 ans, est impliqué dans plusieurs affaires criminelles, notamment le drame de Grande-Synthe où un jeune homme, Philippe, a été victime d’un guet-apens mortel. Le site est également impliqué dans une affaire de viols dans le Vaucluse entre 2011 et 2020, où un retraité est accusé d’avoir drogué sa femme à son insu pour la livrer à des dizaines d’inconnus recrutés sur Coco pour la violer.
Ces dernières années, pour échapper aux poursuites, coco.fr est devenu coco.gg, avec un nom de domaine enregistré à Guernesey, une île britannique, mais selon les informations de H24 MEDIA, ce sont des serveurs belges, situés dans l’Union européenne, qui hébergent Coco.