Le ministre de l’Économie pose ses conditions pour l’avenir du Doliprane
Ce lundi matin, Antoine Armand, ministre de l’Économie, se rendra sur le site de production du Doliprane à Lisieux (Calvados) en compagnie de Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l’Industrie, pour aborder l’avenir du médicament emblématique de Sanofi.
Dimanche 13 octobre, Antoine Armand a clairement exprimé sa position : il n’exclut pas de bloquer la vente de la filiale de Sanofi, qui produit le Doliprane, au fonds d’investissement américain CD&R. Il a précisé que des garanties strictes devront être données pour assurer que la production reste en France. « Je m’engage à ce que le Doliprane continue à être fabriqué en France, par des travailleurs français », a-t-il déclaré sur BFMTV. « Nous exigerons des assurances très solides. »
Lundi, le ministre discutera directement avec les employés et leurs représentants afin d’obtenir ces garanties. « La production du Doliprane en France est essentielle pour notre stratégie industrielle, souveraine et sanitaire, et cela doit perdurer », a-t-il insisté. Cette possible acquisition par un acteur américain a déjà provoqué des réactions vives dans le paysage politique français, avec de nombreuses voix appelant à défendre la souveraineté sanitaire du pays.