Sanofi est sur le point de conclure les négociations avec le fonds d’investissement américain CD&R pour lui céder 50 % de sa filiale Opella, responsable de la commercialisation du célèbre Doliprane
Cette information a été révélée le dimanche 20 octobre par le ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand, sur le réseau social X.
Le ministre a affirmé que l’État avait obtenu des garanties solides quant au maintien et au développement des activités d’Opella en France. Par ailleurs, un accord tripartite a été conclu entre l’État, Sanofi, et CD&R pour entériner cette cession partielle. Opella gère plus d’une centaine de marques de produits sans ordonnance à travers le monde, dont le Doliprane, un produit phare de l’automédication.
Afin de s’assurer du respect des engagements en matière d’emploi, de production, et d’investissements, l’État, par l’intermédiaire de Bpifrance, deviendra actionnaire d’Opella. Cette participation permettra à l’État de veiller aux intérêts stratégiques du secteur.
Interrogé sur ce partenariat, Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, a exprimé son soutien à cette démarche. Dans une interview accordée à La Tribune, il a rappelé le rôle clé de la banque publique d’investissement dans le secteur de la santé, notamment à travers ses investissements dans le chimiste Seqens, qui construit actuellement une usine de production de paracétamol en Isère, le principe actif du Doliprane. Dufourcq a également souligné les ambitions de Bpifrance, qui prévoit de consacrer 10 milliards d’euros à des investissements dans le domaine de la santé au cours des prochaines années.