“Le danger peut être invisible et proche”, a averti Gisèle Pelicot, soulignant que le violeur n’est pas toujours l’inconnu d’un parking sombre, mais peut aussi être un membre de la famille ou un ami. Ces mots forts, prononcés devant la cour criminelle du Vaucluse, mercredi 23 octobre, ont marqué un tournant dans le procès en cours
Son témoignage bouleversant est survenu lors du procès des viols de Mazan, débuté le 2 septembre, une affaire sordide où Gisèle, aujourd’hui âgée de 71 ans, a été droguée par son ex-mari, Dominique Pelicot, avant d’être livrée à des inconnus pendant dix ans. “Je suis une femme détruite”, a-t-elle confié, exprimant sa volonté de médiatiser son histoire pour inciter à un changement profond de la société. “Je ne veux plus que les victimes aient honte. La honte, c’est à eux de la porter”, a-t-elle ajouté avec force.
Une prise de parole libératrice
Face à la cour, Gisèle Pelicot a également expliqué pourquoi elle souhaitait que le procès soit ouvert au public : “Si je peux témoigner, alors d’autres femmes peuvent le faire aussi. Je veux qu’elles sachent qu’il est possible de se battre, que leur silence n’est pas une fatalité”. Un appel puissant qui, espère-t-elle, encouragera d’autres victimes à briser le silence et à ne plus porter le fardeau de la culpabilité pour les crimes qu’elles ont subis.
Cette déclaration est survenue à mi-chemin du procès, alors que son ex-mari, Dominique Pelicot, admettait la facilité avec laquelle il droguait son épouse pour permettre à d’autres hommes, recrutés sur Internet, de la violer. Gisèle, en s’exprimant publiquement, incarne désormais un symbole de courage face à l’indicible et à l’horreur des violences sexuelles.
Dans un appel à la justice et au changement social, elle a conclu son intervention en réitérant son engagement : “Je veux qu’on change cette société. Nous devons protéger les femmes et faire en sorte que les coupables, eux, soient les seuls à être couverts de honte.”
Depuis le début du procès, Gisèle Pelicot est accueillie presque quotidiennement par des applaudissements chaleureux lorsqu’elle franchit les portes du palais de justice d’Avignon. Mercredi ne fit pas exception. La veille encore, elle avait quitté le tribunal sous les ovations et s’était vue offrir un bouquet de fleurs, qu’elle avait accepté avec émotion, remerciant les nombreux soutiens présents.
Malgré la lourdeur des audiences, elle ne manque presque aucune séance, assistant attentivement au défilé des accusés dans cette affaire au retentissement international. Les prévenus risquent des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.
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