Selon Matignon, la plupart des services ont vu l’impact de ces attaques réduit, et l’accès aux sites de l’État a été rétabli
Le gouvernement a annoncé lundi 11 mars que plusieurs services en ligne de l’État sont la cible d’attaques informatiques. Matignon a précisé que ces attaques, bien que suivant des modalités techniques classiques, sont d’une intensité sans précédent. De nombreux services ministériels sont touchés par ces attaques a apprit H24 MEDIA d’une source proche du dossier.
Une cellule de crise a été activée dimanche soir pour mettre en place des contre-mesures et garantir la continuité des services informatiques, ont déclaré les services du Premier ministre. Selon Matignon, la majorité des services ont vu l’impact de ces attaques réduit et l’accès aux sites de l’État a été rétabli, bien que des équipes restent mobilisées pour contrer ces attaques.
Mesures de sécurité renforcées face à des attaques informatiques récurrentes
La direction interministérielle du Numérique (Dinum) et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) ont déclaré que des mesures de filtrage seront maintenues jusqu’à la fin des attaques en cours.
Bien que les services spécifiques visés n’aient pas été mentionnés par Matignon, les attaques contre les sites de l’État ne sont pas rares. L’année dernière, les sites du Sénat et de l’Assemblée nationale ont été ciblés par des cyberattaques.
Aucun élément ne suggère actuellement une implication russe dans ces attaques, selon une source gouvernementale interrogée par BFMTV.
Menaces persistantes et réponses renforcées
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France est régulièrement la cible de groupes russes ou pro-russes. Ces attaques prennent souvent la forme de dénis de service ou de rançongiciels, visant des institutions publiques comme des villes ou des hôpitaux français.
En février, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a appelé à renforcer les mesures de sécurité pour faire face aux menaces de sabotage et de cyberattaques russes, particulièrement dirigées contre son ministère.
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